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Paris Île-de-France

Enlèvement de Santiago: la police fédérale belge émet un avis de recherche national

Un officier de police belge (photo d'illustration)

Un officier de police belge (photo d'illustration) - Kenzo TRIBOUILLARD / AFP

Santiago, un nourrisson prématuré âgé de 17 jours, a été enlevé de l'hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois ce lundi 21 octobre. Les suspects sont ses deux parents, âgés de 23 et 25 ans. Ils sont suspectés de s'être rendus en Belgique.

La police belge a émis ce mardi 22 octobre, dans la soirée, un avis de recherche national dans le pays après l'enlèvement de Santiago. Cet avis de recherche a été publié "à la demande du parquet de Mons".

L'appel, diffusé sur le site de la police fédérale et relayé par l'association de protection de l'enfance Child Focus, est accompagné de photos des parents, âgés d'une vingtaine d'années et soupçonnés d'avoir enlevé le nouveau-né. Y figure aussi un cliché de la voiture qu'ils auraient utilisée, accompagné de la mention de la plaque d'immatriculation française.

"[Les parents de Santiago] se déplacent à bord d’une Audi A4 bleu foncé immatriculée en France avec la plaque GR-956-ZV. N’intervenez pas personnellement et prévenez le cas échéant immédiatement la police", écrit sur X la police fédérale belge.

Les parents en Belgique?

Santiago, nourrisson prématuré âgé de 17 jours, a été enlevé à la maternité de l'hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois le lundi 21 octobre entre 23h et 23h30. Le dispositif alerte enlèvement a été émis tôt ce mardi matin avant d'être levé dans la soirée, mais l'enfant demeure introuvable.

Alors que les parents de Santiago sont susceptibles de s'être rendus en Belgique avec leur enfant, le procureur de la République de Bobigny précisait ce mardi dans un communiqué qu'il a adressé une "décision d'enquête européenne" aux autorités judiciaire belges.

Concrètement, il s'agit d'un formulaire envoyé par les autorités françaises qui demandent à leurs homologues belges de procéder à des actes d'enquêtes qu'aurait fait la France si l'affaire se déroulait sur son territoire et qu'elle était donc compétente.

Perquisitions, mises sur écoute ou sous surveillance... Les autorités judiciaires belges s'occupent au nom de la France de l'enquête et de la collecte de preuve.

Alixan Lavorel avec AFP