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Paris Île-de-France

Confinement: la mise au point de la préfecture de l’Essonne, après des verbalisations injustifiées

Des gendarmes à l'entrée d'un marché de plein air (photo d'illustration)

Des gendarmes à l'entrée d'un marché de plein air (photo d'illustration) - Philippe LOPEZ © 2019 AFP

Plusieurs habitants d'Eure-et-Loir ont été verbalisés pour être avoir passé la frontière régionale et fait leurs courses en Essonne. Ces déplacements sont pourtant autorisés lors du confinement.

La mésaventure est arrivée à plusieurs habitants d'Eure-et-Loir. En se rendant à Angerville, en Essonne, pour faire leurs courses dans la grande surface la plus proche de chez eux, ils ont été verbalisés par des gendarmes, rapporte Le Parisien.

Le motif? Ils n'auraient pas respecté les consignes du confinement en passant d'une région à une autre.

Des déplacements pourtant autorisés

"J’ai moi même été verbalisée (...) J’avais mon attestation et mon ticket de caisse. J’attends l’amende et je vais aller au commissariat parce que ce n'est pas normal", témoigne une habitante de Rouvray-Saint-Denis sous un post Facebook de la mairie d'Angerville précisant les déplacements autorisés après avoir été interpellé à plusieurs reprises sur ces verbalisations.

Alertée sur cette question, la préfecture de l'Essonne répond aujourd'hui que ces habitants étaient autorisés à le faire.

"Les déplacements pour l'achat de produits de première nécessité sont autorisés, y compris entre régions", indique la préfecture au Parisien. Et ajoute: "la limite de 100 km n'existe plus dans le décret du 29 octobre 2020. Les forces de sécurité du département ont été sensibilisés sur ce point".

Une contestation possible

De leur côté, les gendarmes de l'Essonne indiquent "avoir été informés de cette problématique", et procèdent "à des vérifications".

Quant aux habitants qui estiment avoir été injustement verbalisés, ils ont la possiblité de contester leur amende via l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions ou bien par courrier auprès du ministère public.

Benjamin Rieth Journaliste BFM Régions