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Commissariat attaqué à Vitry-sur-Seine: trois hommes en garde à vue

Le commisariat de police de Vitry-sur-Seine en août 2022.

Le commisariat de police de Vitry-sur-Seine en août 2022. - BFMTV

Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, plusieurs personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers. D'autres avaient tiré une quinzaine de mortiers d'artifice contre le commissariat. Les trois hommes ont été interpellés mardi.

Trois hommes âgés de 20 à 32 ans sont en garde à vue, soupçonnés d'avoir participé à une attaque "orchestrée" du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), visé par des tirs de mortiers et de cocktails Molotov début août, a indiqué mercredi le parquet de Créteil sollicité par l'AFP.

Dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août, vers 1h00, plusieurs personnes avaient jeté des cocktails Molotov dans la cour du commissariat de Vitry-sur-Seine où se trouvaient des policiers. D'autres avaient tiré une quinzaine de mortiers d'artifice contre le commissariat.

L'incident s'était ensuite poursuivi dans les rues alentour, donnant lieu à des scènes comparables à un "véritable guet-apens", selon le parquet de Créteil.

Interpellés mardi

Les trois hommes placés en garde à vue pour violences aggravées avaient été interpellés mardi matin. Ils ont été déférés mercredi soir et seront jugés jeudi en comparution immédiate, a précisé le parquet. Des éléments objectifs laissent penser à leur participation aux faits, a ajouté le parquet.

Les enquêteurs de la sûreté territoriale du Val-de-Marne, en charge des investigations, se sont basés notamment sur l'analyse de la téléphonie et des réseaux sociaux pour retrouver les auteurs.

Les échanges de messages sur plusieurs groupes de discussion sur l'application Snapchat ont démontré que "l'attaque des agents de police avait été orchestrée par un groupe d'individus", assure le parquet.

Par ailleurs, l'analyse des scellés a permis d'isoler sur un mortier et sur un cocktail Molotov, des traces ADN.

A.F avec AFP