Brav-M: Cédric, l'ex-policier présent sur le plateau de "TPMP", se dit "étonné du bad buzz"

Des policiers de la BRAV-M interviennent lors d'une manifestation contre la réforme des retraites, le 23 mars 2023 à Paris - Thomas SAMSON © 2019 AFP
Vendredi soir, il est apparu encagoulé sur le plateau de Cyril Hanouna pour parler au nom de la Brav-M. Cédric Vladimir, ancien policier révoqué en décembre, s'est expliqué auprès de nos confrères du Figaro.
"Défendre les actions de la force d'intervention rapide"
Sur le plateau de Touche Pas à mon Poste, Cédric, accompagné de quatre autres personnes encagoulées et ne souhaitant pas révéler leur identité, ont pris la parole pour "défendre les actions de la force d'intervention rapide, sous le feu des critiques suite aux récentes manifestations", écrit le Figaro.
L'ancien policier a également communiqué sur sa venue sur le plateau de C8 sur les réseaux sociaux. "J'ai eu l'honneur d'accompagner (...) mes camarades de la Brav-M qui m'ont fait l'honneur de me charger d'aller transmettre leurs témoignages devant les médias et ici notamment sur le plateau de TPMP", a-t-il posté vendredi soir depuis son compte privé.
"J'avais anticipé le fait que j'allais être identifié"
Il explique au Figaro, ne pas avoir voulu tromper les téléspectateurs: "J'avais anticipé le fait que j'allais être identifié. J'ai porté la parole de mes collègues et je ne m'en suis pas caché, j'ai communiqué, c'est officiel".
Dans un tweet, le syndicat des Commissaires de la Police nationale affirme que ces individus "ne sont pas/plus des policiers". Il accuse Cyril Hanouna de ne pas avoir vérifié ses informations. Laurent Nunez, préfet de police, a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative.
Pour se justifier, l'ex-agent, déclare: "Ma première phrase a été une mise au point pour préciser qu'on n'est pas tous des policiers de la Brav-M, mais tous très expérimentés".
"Un buzz qui va durer deux jours"
Il précise à nos confrères du Figaro que "les personnes qui étaient avec moi, c'étaient bien des policiers, certains de la Brav-M, d'autres d'unités spécialisées". Il ajoute que l'émission "était au courant". La production, de son côté, a affirmé samedi matin avoir "la preuve qu'il s'agit bien de quatre policiers, dont deux de la Brav-M".
Concernant la cagoule, Cédric se justifie: "C'était pour protéger mon visage. Moi, mes réseaux sont petits". "Mais je suis déjà sous le coup de centaines de menaces de mort, et là, c'était en plus pour parler des black blocs", souligne-t-il.
Sur le plateau de l'émission, l'ex-agent a expliqué que les policiers de la Brav-M n'avaient "ni à manger, ni à boire" et "pas accès aux toilettes" parfois pendant toute une journée d'intervention. Des déclarations qui ne sont pas passées inaperçues du côté des internautes. Selon lui, c'est "un buzz qui va durer deux jours".