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Aulnay-sous-Bois: un policier gravement blessé au crâne après un guet-apens dans la cité des 3000

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Jeudi soir, trois policiers voulaient procéder à un contrôle, quand ils ont été pris à partie par une cinquantaine d'individus. Des projectiles ont été lancés depuis les toits d'immeubles, et un fonctionnaire a été sérieusement blessé au crâne.

Un contrôle qui dégénère. Jeudi soir, à Aulnay-sous-Bois, dans la cité des 3000, des policiers ont été pris à partie et l'un d'entre eux a été grièvement blessé au crâne.

Il est 21h45 quand un équipage de police entre dans le quartier de cette ville de Seine-Saint-Denis. Arrivés dans la rue Edgar Degas, ils remarquent que des individus sont en train de désosser un véhicule.

Immédiatement, les fonctionnaires sont pris à partie par "une cinquantaine d'individus", rapporte au micro de BFM Paris Ludovic Bonnet, secrétaire départemental adjoint du syndicat Unité SGP Police 93. Les policiers essuyent des jets de projectiles, "notamment des grosses pierres, des pavés". L'équipage est contraint de se replier, et d'attendre l'appui d'une deuxième équipe, ainsi que de la Bac (brigade anti-criminalité).

Une action préméditée?

Les policiers tentent de s'enfuir, mais des caddys barrent la route. L'un des policiers est alors touché au crâne par l'un des projectiles qui pleuvent des toits. Ludovic Bonnet dénonce un guet-apens prémédité.

"Il y avait des pierres et des pavés positionnés sur les toits des bâtiments comme s'ils attendaient de recevoir des policiers, pour en découdre. Quand on met des pierres sur un toit d'un bâtiment, c'est plus ou moins prémédité", affirme-t-il.

Pour se dégager, les policiers ont fait usage de lanceurs de balles de défense et de grenades de désencerclement. Deux véhicules ont été endommagés et, le policier blessé, lui, a reçu sept points de suture. Pour le moment, aucune arrestation n'a eu lieu.

F.R