6.000 policiers et gendarmes, fouilles... Le dispositif de sécurité pour le Nouvel An à Paris

À Paris, 6.000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour la nuit de la Saint-Sylvestre. Dans un contexte de menace terroriste, Gérald Darmanin a évoqué "une mobilisation sans précédent".

Un dispositif important. Alors que près d'un million et demi de personnes sont attendues sur les Champs-Elysées pour célébrer la nouvelle année, Laurent Nunez, préfet de police de Paris, a détaillé ce vendredi 29 décembre le dispositif de sécurité.

6.000 policiers et gendarmes à Paris

Dans les rues de Paris, ce seront 6.000 policiers et gendarmes qui seront déployés pour cette nuit de la Saint-Sylvestre. L'an dernier, 5.400 policiers et gendarmes avaient été mobilisés.

Sur l'avenue des Champs-Elysées, entre 1 million et 1,5 million de personnes sont attendues. Face à cette affluence importante, Laurent Nunez a indiqué que le secteur sera particulièrement surveillé. Car cette année, ces festivités ont été étendues dans le temps et dans l'espace. Elles s'étendront des Champs-Elysées à l'avenue de la Grande-Armée. Pour cela, le dispositif de sécurité sera mis en place jusqu'à la Place de la Concorde.

Face à la menace terroriste, le préfet de Police a indiqué que "des points d'entrées" seront mis en place pour le public. Sur ces entrées, le public "fera l'objet de fouilles systématiques", ajoute-t-il.

De nombreux policiers seront également déployés sur le secteur du Champ de Mars et du Trocadéro. Deux hélicoptères de la gendarmerie commencent aujourd’hui et jusqu’à dimanche soir tard à survoler les quartiers de l'agglomération parisienne.

La consommation d'alcool interdite

Sur les Champs-Elysées, la consommation d'alcool sera interdite sur tout le périmètre. Les bouteilles en verre confisquées et la vente d’alcool à emporter proscrite, tout comme les pétards et feu d’artifices.

Présent aux côtés de Laurent Nunez, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a indiqué avoir demandé "l'interpellation systématique" de ceux qui causeraient des "troubles". Le locataire de la place Beauvau a évoqué "une mobilisation sans précédent des forces de l'ordre", notamment à Paris.

Martin Regley Journaliste