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À Nantes, l'exposition de Zeus, le cheval des Jeux olympiques, menacée par les mouvements sociaux

La sculpture du cheval Zeus, exposée au Mont-Saint-Michel (Manche).

La sculpture du cheval Zeus, exposée au Mont-Saint-Michel (Manche). - GLAZ / Remi Lemenicier / Hemis.f / hemis.fr / Hemis via AFP

Zeus, le cheval métallique star de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris doit être exposé à Nantes (Loire-Atlantique) à partir de ce vendredi 19 septembre sur la place Graslin. Mais les différents mouvements sociaux mettent en branle les exposants.

Une exposition perturbée. Le monde entier l'a vu galoper sur la Seine lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris en juillet 2024. Zeus, le cheval métallique construit à Nantes (Loire-Atlantique) doit revenir à la maison pour une courte exposition publique à partir de ce vendredi 19 septembre.

Problème, le lieu de son exposition, la place Graslin et la date ne coïncident pas avec le contexte social. Dans la continuité du mouvement "Bloquons tout" particulièrement virulent à Nantes, la construction pourrait être dégradée et son exposition jusqu'au 29 septembre compromise.

Construit dans la cité des Ducs de Bretagne dans l'attelier de Blam, dirigé par Aurélien Meyer, Zeus a entamé une petite tournée à travers la France après les Jeux de Paris. On l'a aperçu à Lyon, ou encore au Mont-Saint-Michel, dans la Manche. Ce vendredi, le cheval qu'on a vu pendant de longues minutes le 26 juillet 2024 doit retourner à la maison.

Vers un éventuel report?

Mais depuis le 10 septembre dernier, un village de manifestants a été érigé sur la place Graslin, lieu prévu pour son exposition. Si les forces de l'ordre ont évacué les manifestants en usant de gaz lacrymogènes, la place et les abords du théâtre restent des lieux prisés des manifestants et rien n'assure aux organisateurs de l'exposition que les jours suivants ne le seront pas.

Difficile donc d'assurer la sécurité de l'oeuvre, propriété de Sanofi. Questionnées par BFMTV, la mairie de Nantes et la Métropole n'ont pour le moment pas répondu à nos sollicitations sur une éventuelle date de report ou un nouveau lieu d'exposition, si la place des Graslin venait à être occupée.

Chez nos confrères d'Actu Nantes, la métropole assurait ce lundi 15 septembre "étudier l’impact de la mobilisation sociale" et d'ajouter qu'une décision devrait être annoncée dans les prochains jours.

Lilian Pouyaud