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Nantes

Loire-Atlantique: une école de Nantes fermée pendant deux ans pour des travaux de mise aux normes

L'école de la Guerche à Saint-Etienne-de-Montluc (Loire-Atlantique).

L'école de la Guerche à Saint-Etienne-de-Montluc (Loire-Atlantique). - DR / Google Street View

Pour être aux normes de sécurité et faire des rénovations énergétiques, le groupe scolaire de la Guerche à Saint-Étienne-de-Montluc (Loire-Altantique), va fermer ses portes pendant près de deux ans.

21 mois de travaux. L'école de la Guerche à Saint-Étienne-de-Montluc, en Loire-Atlantique, ouverte depuis 1974 et qui comprend neuf classes, va devoir fermer provisoirement ses portes.

D'abord construit pour accueillir 275 élèves, l'établissement scolaire a compté récemment jusqu'à 600 élèves. Mais la commune doit réaliser des travaux énergétiques et de sécurité sur sept de ses bâtiments, dont l'école primaire. Et ce, avant 2030.

Avec ces travaux, l’objectif est de réduire de 40% la consommation d’énergie, dès 2030, raconte Presse Océan, qui relève l'information.

"Il y avait urgence"

Comme l'expliquent les élus en charge de la modernisation de l'école primaire, Claudine Sachot et Hervé Bonnet au quotidien local, l'école représentait à elle seule en 2019, "32% de la consommation totale de [nos] immeubles municipaux".

"Il y avait urgence", expliquent-ils à Presse Océan.

Parmi la liste des travaux à effectuer, 322 panneaux photovoltaïques (pour une production de 130 kW), une nouvelle chaudière et le changement du système de ventilation feront partie de l'objectif censé mener "à une baisse de 50% de la consommation d’énergie en 2040.

Améliorer la sécurité des bâtiments

Quant à la sécurité des bâtiments, elle sera aussi améliorée "pour permettre une meilleure efficacité des procédures d’évacuation". Quant à la facture totale, celle-ci doit s'élever à 3.680.000€, dont 350.000€ de frais d’études.

Un chantier financé à hauteur de 22.552,50 euros par Loire-Atlantique développement, plusieurs aides de l’État ont également été sollicitées pour un total de 731.980 euros.

Du côté de la liste municipale minoritaire, Judith Leray, élue Les Écologistes, rappelle que cette rénovation est surtout le fruit d’une obligation légale. Cette dernière évoque également une certaine timidité dans la réalisation. "Il n’y a pas de vraie volonté de prendre en compte les urgences climatiques. Tout ce qui se fait ne va pas assez loin", résume-t-elle.

Lilian Pouyaud