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Un iceberg immense de 300 km² s'est détaché de l'Antarctique

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La production d'icebergs qui se détachent du glacier de l'île du Pin n'a rien de nouveau. Il s'agit même d'un processus naturel, le vêlage. Mais depuis une vingtaine d'années, le phénomène s'est accéléré de façon drastique.

Un immense iceberg de 300 km², soit trois fois la superficie de Paris, s'est détaché du Pine Island, l'île du Pin, dans l'ouest de l'Antarctique, a dévoilé l'Agence spatiale européenne dans une vidéo, diffusée par CNN.

La production d'icebergs qui se détachent du glacier de l'île du Pin n'a rien de nouveau. Il s'agit même d'un processus naturel, le vêlage. Mais depuis une vingtaine d'années, le phénomène s'est accéléré de façon drastique. 

"Depuis le début des années 1990, la vitesse de perte de glace du glacier de l’Île du pin a augmenté de façon dramatique atteignant plus de 10 mètres par jour", a indiqué l’Agence spatiale européenne dans un communiqué.

La mission Copernic avait déjà repéré il y a plusieurs jours de nombreuses fissures en surface du glacier, malgré son épaisseur de 500 mètres. "Des fissures dans le glacier de l'île du Pin se sont étendues ces derniers jours", écrivait-elle sur Twitter le 6 février dernier. Et d'annoncer, quatre jours plus tard: "De nombreux icebergs se sont finalement produits depuis le glacier de l'Île du Pin."

Des températures records

En cause, des températures records atteintes sur le continent. Après le record de 18.3°C enregistré le 7 février en Antarctique argentine, un nouveau pic de chaleur a été atteint le 9 février dernier. Pour la toute première fois de l'Histoire, la barre symbolique des 20°C a été dépassée.

Cyrielle Cabot