La tempête Barbara balaiera l'Hexagone des Pyrénées au Massif central à partir de mardi

Photo d'illustration. - Valery Hache
Près de trois semaines après les ravages de la tempête Alex, une nouvelle dépression s'apprête à souffler sur la France, du côté de la façade atlantique, du Massif central et de la vallée du Rhône. Barbara, comme l'a nommé la météorologie espagnole, doit déferler sur les Pyrénées dans la nuit de mardi à mercredi, puis remonter vers l'intérieur du pays, tout en progressant en direction de la Manche et des îles britanniques qu'elle atteindra en fin de journée mercredi.
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Selon Sud Ouest, la tempête "se creusera" - c'est-à-dire que la pression diminuera en son centre entraînant un renforcement des vents aux périphéries - mardi après-midi au large du Portugal avant de parvenir au golfe de Gascogne. D'après Météo France, les vents seront jaugés entre 120 et 130 km/h au plus fort de la tempête, dans la nuit de mardi à mercredi, dans les Pyrénées et jusqu'à 180 km/h sur les cimes. Dans le Midi toulousain, les ondes seront comprises entre 90 et 110 km/h, tout comme dans le Massif central. Le temps se dégradera à partir de la matinée de mardi, avant même l'arrivée de la tempête.
De fortes pluies, et un redoux
Le vent du sud continuera à harceler les Pyrénées mercredi, et le vent d'autan s'attardera sur le Massif central. Mercredi, on relèvera encore des vents flashés à 90 voire 100 km/h dans le bassin rhodanien, dans le bassin de Saint-Etienne mais aussi dans le Val de Saône, comme le montre la Chaîne Météo. Les vents se calmeront à compter de jeudi, mais, vendredi, on observera une recrudescence des pluies.
Au chapitre des précipitations justement, la tempête Barbara pourrait causer des cumuls de pluies compris entre 100 et 150 mm dans les Cévennes. La Chaîne Météo annonce par ailleurs un "redoux spectaculaire" des températures dans les Pyrénées et ce, à toutes les altitudes, un phénomène qui poussera à "la fonte extrémement rapide du manteau neigeux", même si la neige devrait résister au-dessus de 1800 mètres. Cette fonte fait craindre la crue des cours d'eau des cols balayés par Barbara et donc d'éventuelles inondations.
