Ouragan Hélène aux Etats-Unis: au moins 50 morts et des inondations massives

Les conséquences de l'ouragan Hélène en Caroline du Nord, Etats-Unis, le 27 septembre 2024 - Melissa Sue Gerrits / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Un bilan déjà dramatique. Au moins 50 personnes ont péri et des millions d'Américains sont sans électricité ce samedi 28 septembre après le passage de l'ouragan Hélène, qui a provoqué des inondations massives dans le sud-est des États-Unis. La tempête a poursuivi sa route ce vendredi en s'affaiblissant peu à peu.
Les équipes de secours s'activent pour rétablir le courant et faire face aux conséquences des inondations massives qui ont détruit maisons, routes et commerces à travers plusieurs Etats.
De Tallahassee en Floride à Charlotte en Caroline du Nord, des vents forts et des pluies diluviennes ont provoqué des crues soudaines, des chutes d'arbres et ont soufflé des habitations.
Sur la côte de la Floride, la submersion marine a causé d'importantes inondations, avec une élévation du niveau de la mer atteignant par endroits six mètres, selon le gouverneur de l'Etat.
Plus puissant ouragan de la région?
Au moins 19 personnes ont péri en Caroline du Sud, 17 en Géorgie, onze en Floride, deux en Caroline du Nord et une en Virginie, selon un bilan compilé par l'AFP à partir des déclarations d'autorités locales.
Même si les vents sont retombés à 55 km/h, le Centre américain des ouragans (NHC) a averti que des inondations "historiques" et "catastrophiques", accompagnées de glissements de terrain, continueraient dans les Appalaches jusque dans la soirée vendredi.
Hélène a touché terre dans le nord-ouest de la Floride jeudi soir en ouragan de catégorie 4 sur une échelle de 5, avec des vents soufflant à 225 km/h. Il s'agissait du plus puissant ouragan ayant jamais frappé cette région, selon l'expert Michael Lowry.
Le réchauffement climatique responsable?
En réchauffant les eaux des mers, le changement climatique rend plus probable l'intensification rapide de ces tempêtes et augmente le risque d'ouragans plus puissants.
Après s'être formé, Hélène s'est déplacé au-dessus d'eaux particulièrement chaudes dans le Golfe du Mexique -- plus de 30°C, selon la climatologue Andra Garner. "Il est probable que ces eaux très chaudes aient joué un rôle dans l'intensification rapide d'Hélène", a souligné l'experte.
"Nous savons également que le phénomène de submersion marine lié aux ouragans empire, car le niveau des océans augmente à mesure que nous réchauffons la planète", a-t-elle expliqué à l'AFP.