Des températures fraîches et même de la neige en altitude avant un retour de la chaleur cette semaine

La fraîcheur qui a mis fin à l’épisode caniculaire se maintiendra en début de semaine avant le retour de la chaleur avec une hausse du mercure dès mercredi par l'Ouest.

La baisse des températures fait du bien aux organismes et à la nature. Ce lundi 7 juillet, le mercure est entre 3 et 7°C en dessous des normales de saison, un peu plus élevé sur les littoraux. Le ciel est gris et pluvieux sur la quasi-totalité de l'Hexagone, à l'exception du pourtour méditerranéen.

"Le temps va rester instable deux à trois jours et sous les normales de saison lundi et mardi et dans une moindre mesure mercredi", explique à BFMTV.com Patrick Galois, prévisionniste chez Météo-France.

En cause: une "vallée froide d'altitude" qui a touché le territoire durant le week-end. "On est du côté froid du courant-jet pendant quelques jours", ajoute Patrick Galois. Ce répit sera toutefois de courte durée, avec un retour de la chaleur attendu à partir du milieu de semaine.

Encore des averses mardi

La nuit de ce lundi à mardi sera plus froide que la précédente. Conséquence, l'ambiance sera encore fraîche ce mardi matin. "L'après-midi, les températures se stabilisent voire remontent légèrement", indique Patrick Galois.

Le soleil fera largement son retour mais des averses persisteront sur un large quart nord-est, jusqu'au nord des Alpes. Ces précipitations s'évacueront progressivement vers l'Est.

"Plus surprenant, il y aura de la neige à partir de 2.300 mètres d'altitude entre lundi et mardi sur les Savoies, avec un net changement d'atmosphère en montagne", souligne Patrick Galois.

Hausse des températures mercredi

"Le soleil revient en force dès mercredi", indique le prévisionniste. Une hausse plus nette des températures est attendue ce jour, avec des températures de saison l'après-midi à l'échelle nationale. On attend ainsi 24 à 25°C en région parisienne, et 29°C au Sud-ouest.

En effet, cette hausse du mercure s'amorce d'abord par l'Ouest, avec 28°C prévu mercredi après-midi à Nantes, contre 21°C à Strasbourg.

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En ce début de semaine, le vent soufflera fortement sur les régions méditerranéennes, augmentant le risque de feux de forêt mais également le risque de vagues, notamment sur le littoral corse.

"On observe également une baisse de la température de la mer, après un record mensuel enregistré le 30 juin avec 26,01°C en moyenne sur le bassin méditerranéen", affirme Patrick Galois, qui précise que l'eau devrait toutefois rester assez chaude sur les côtes corses.

Des "conditions estivales" en fin de semaine

En deuxième partie de semaine, le soleil brillera sur tout l'Hexagone. Du côté du thermomètre, les températures se situeront au-dessus des moyennes saisonnières à partir de la journée de jeudi. Sur l'ensemble du territoire métropolitain, il fera souvent entre 25 et 30°C, parfois un peu plus sur l'extrême sud.

Pour la journée de vendredi, on attend des conditions similaires à la veille. "On aura des conditions estivales, sans parler de vague de chaleur ou de canicule", précise ainsi Patrick Galois.

Vers un week-end chaud

Il fera toujours chaud durant le week-end des 12 et 13 juin. "Les températures seront homogènes entre le Sud et le Nord, avec entre 30 et 32°C samedi et dimanche", explique Patrick Galois.

Météo-France met en lumière un potentiel risque d'orages sur les Pyrénées ce samedi puis sur le Sud-est le lendemain, mais il est encore difficile d'être précis sur ces prévisions. "À partir de mercredi, nous serons dans des conditions estivales, donc on peut avoir des orages de chaleur", ajoute toutefois Patrick Galois.

"D'autant plus que l'anticyclone va migrer vers les pays scandinaves donc pas le temps ne sera pas assez stable pour éviter totalement les risques d'orages", ajoute le prévisionniste.

Une vague de chaleur record

La vague de chaleur en France débutée le 19 juin s'est officiellement terminée ce vendredi, selon les critères de Météo-France, après une durée de 16 jours, identique en longueur à celle de la canicule meurtrière de l'été 2003, a indiqué samedi l'organisme météorologique.

La vague de chaleur avec des températures caniculaires sur l'ensemble de la métropole est la 50e depuis 1947, dont 33 ont eu lieu au 21e siècle, ce qui illustre l'augmentation de la fréquence des fortes chaleurs à cause du changement climatique lié à la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole...) dans le monde.

Les 10 étés les plus chauds recensés en France depuis 1900 ont d'ailleurs tous été comptabilisés depuis l'an 2000.

Et juin 2025 a été le deuxième mois de juin le plus chaud depuis 1900, derrière juin 2003, dont l'été caniculaire est resté dans les mémoires avec 15.000 décès prématurés attribués aux chaleurs extrêmes enregistrées du 2 au 17 août de cette année-là.

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Salomé Robles