Une nouvelle structure multisports prévue pour 2029: la métropole de Nantes annonce la démolition puis la reconstruction du gymnase Chanteclerc

La métropole de Nantes (Loire-Atlantique) a annoncé que le gymnase Chanteclerc, trop vétuste, sera démoli puis reconstruit sur son site actuel, dans le quartier Barberie à partir de 2027 pour une ouverture deux ans plus tard.

Détruit puis reconstruit. Érigé il y a plusieurs décennies, mais désormais "inadapté aux usages", le gymnase Chanteclerc vit ses derniers instants. La ville de Nantes (Loire-Atlantique) a dévoilé vendredi 10 octobre la future démolition suivie d'une reconstruction afin "d’offrir de meilleures conditions de pratique aux scolaires et aux associations sportives du quartier".

Le bâtiment, situé rue Chanteclerc et propriété de La Poste avant son rachat par la ville pour 35.000 euros, accueille maintenant les sections handball et volley de l’ASPTT Longchamp, ainsi que les scolaires. Coût du chantier annoncé: 8,5 millions d’euros.

La municipalité indique que durant le temps des travaux, ces activités seront réparties entre les gymnases Gaston-Serpette (boulevard Gaston Serpette) et Coubertin (boulevard du Massacre).

Une salle multisports et une tribune de 150 places

Selon le calendrier des travaux annoncé ce vendredi, l’ouverture du stade rénové est prévue début 2029 et doit s'adresser finalement à un public élargi, entre les scolaires, les associations, les habitants du quartier, ou encore les jeunes et les seniors.

"L’objectif est de maintenir une offre sportive de proximité tout en la diversifiant", annonce le communiqué.

La prochaine structure doit comprendre une salle multisport avec une tribune de 150 places et une salle polyvalente dédiée à la gym douce et à l’expression corporelle, précise la métropole.

En dehors des espaces dédiés au sport, l’équipement intégrera également des espaces de convivialité, des bureaux pour les clubs et des locaux techniques.

La municipalité annonce qu'une "attention particulière sera portée à la performance environnementale, en passant par des matériaux recyclés ou biosourcés, des panneaux photovoltaïques en toiture, mais aussi une gestion raisonnée de l’énergie".

Lilian Pouyaud