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Le coup d'envoi est donné pour la récolte des noix de Grenoble

Un producteur de noix trie sa récolte avant de les mettre dans des séchoirs. (Illustration)

Un producteur de noix trie sa récolte avant de les mettre dans des séchoirs. (Illustration) - ROMAIN PERROCHEAU © 2019 AFP

La récole de la noix de Grenoble a officiellement été lancée mardi 23 septembre par la commission maturité de l'Appellation d'origine protégée (AOP) qui rappelle qu'il faut vérifier si la noix est suffisamment mûre et attendre encore un peu le cas échéant.

Officiellement la récolte des noix de Grenoble a commencé mardi 23 septembre a annoncé la commission maturité de l'Appellation d'origine protégée (AOP). Les agriculteurs se doivent néanmoins de vérifier les fruits de leur verger.

Une noix est considérée comme mûre "lorsque plus de 80 % des noix présentent un brunissement complet de la cloison interne", détaille le Comité interprofessionnel de la noix de Grenoble, dans un communiqué. Selon Ici, certains producteurs attendent que leurs noix mûrissent encore et une météo plus clémente.

Pour les nuciculteurs, cette année devrait être intense. La récolte s'annonce prometteuse, mais les fruits petits. "Le seul souci de cette année, c'est que l'on aura une noix de petit calibre à cause des grosses chaleurs du mois de juin dernier", explique Pierre Bellier à France 3.

"À de petites récoltes est venue s'ajouter une concurrence américaine et chilienne qui a fait chuter les prix. Alors, avec le potentiel de cette récolte-là, on espère de bons prix de commercialisation cette année, on en a bien besoin", ajoute le producteur.

Une noix qui s'exporte bien

La récolte s'étend sur trois à quatre semaines. Après avoir été cueillies, les noix doivent être triées et ensuite passer dans un séchoir. Entre cette étape et la récolte, il doit s'écouler 36 heures maximum. "Ce délai, strictement encadré par le cahier des charges de l’AOP, favorise un séchage optimal et donc joue sur la qualité du cerneau", rappelle le comité.

La noix de Grenoble est internationalement connue. Elle s'exporte, bien mais le marché est assez peu développé en France. Selon France 3, la concurrence s'avère rude avec une noix moins chère venue des Amériques. "On se défend assez bien vis-à-vis de nos concurrents américains ou chiliens grâce à notre AOP, explique Nathalie Gaillard, la coordinatrice du Comité interprofessionnel de la noix de Grenoble. Parce qu'elle nous oblige à adopter des méthodes qui respectent le cycle de l'arbre et de la nature".

Amélie Com