Syrie: 4.4 milliards de dollars mobilisés par la communauté internationale pour 2018

L'aide à la Syrie est au coeur d'une réunion de la communauté internationale qui se tient à Bruxelles depuis mardi pour mobiliser des fonds. D'après un responsable de l'ONU, 4.4 milliards d'euros ont été recueillis pour 2018.

Les donateurs internationaux réunis à Bruxelles ont recueilli 4,4 milliards de dollars (3,6 mds EUR) en faveur de la Syrie pour l'année 2018, a annoncé ce mercredi le responsable des affaires humanitaires et des secours d'urgence de l'ONU.

"Un bon début"

"Ma meilleure estimation est que d'ici la fin de la journée nous aurons obtenu des engagements pour 2018 à hauteur de 4,4 milliards de dollars", a déclaré Mark Lowcock, le responsable des affaires humanitaires et des secours d'urgence de l'ONU, lors d'une conférence de presse.

"C'est un bon début, même si nous aurions souhaité davantage", a soutenu Mark Lowcock, en précisant que les Etats-Unis, un des plus importants contributeurs, n'avaient pas encore précisé le montant de leur engagement. "Nous allons devoir opérer des choix", a-t-il averti.

Des promesses supplémentaires attendues

Les organisateurs de la conférence espéraient recueillir au total 9 milliards de dollars (7,3 milliards d'euros) pour 2018. L'ONU avait chiffré les besoins à 3,5 milliards de dollars (2,8 milliards d'euros) pour l'aide humanitaire en Syrie et à 5,6 (4,5 milliards d'euros) pour soutenir les réfugiés dans les pays voisins.

"Les montants promis (mercredi) sont loin d'être négligeables. (...) Nous aurons des promesses supplémentaires d'ici à la fin de l'année", a assuré le responsable onusien.

L'accueil des réfugiés

Un accord des Etats membres de l'Union européenne est attendu sur la facilité financière pour les réfugiés en Turquie, dont le montant est de trois milliards d'euros sur deux années.

Certains donateurs comme l'Allemagne et la France ont pris des engagements sur plusieurs années. "Les promesses pour les années 2019 et suivantes atteignent 3,4 milliards de dollars", a ainsi précisé Mark Lowcock.

M. F. avec AFP