Royaume-Uni: l'épouse de Boris Johnson a accouché d'une petite fille

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, portant un masque de protection anti-Covid, quitte le 10 Downing Street à Londres, le 17 novembre 2021 - JUSTIN TALLIS © 2019 AFP
C'est une annonce qui tombe à pic pour Boris Johnson. Alors que le Premier ministre britannique voit sa crédibilité égratignée par des soupçons de violations des gestes barrières à Downing Street et est contraint d'annoncer de nouvelles restrictions pour lutter contre le variant Omicron, un communiqué a annoncé ce jeudi la naissance de son deuxième enfant avec son épouse, Carrie Johnson.
"Le Premier ministre et Madame Johnson sont ravis d'annoncer la naissance d'une petite fille en bonne santé dans un hôpital de Londres plus tôt dans la journée", peut-on lire. "La mère et la fille se portent très bien. Le couple tient à remercier la brillante équipe de maternité du NHS pour tous leurs soins et leur soutien."
Cette petite fille est le septième enfant de Boris Johnson, après deux précédentes relations.
Depuis quelques jours, le Premier ministre peine à se défendre face à la presse britannique, qui l'accuse d'avoir organisé plusieurs fêtes à son domicile de Downing Street à Londres fin 2020, alors que les Britanniques ne pouvaient pas voir leurs proches à cette période en raison de la pandémie. Des révélations qui ont poussé le ministre à présenter ses excuses devant le Parlement et entraîné la démission de sa conseillère Allegra Stratton.
De nouvelles mesures face à Omicron
Ce mercredi, l'exécutif britannique a également annoncé une série de mesures pour tenter d'endiguer la progression du variant Omicron au Royaume-Uni, impliquant notamment le retour au télétravail, et la mise en place d'un pass sanitaire dans les lieux de rassemblement.
Mais face aux accusations dont il fait l'objet, le Premier ministre peine à convaincre, et la presse n'a pas tardé à tourner en ridicule ces nouvelles mesures. "N'allez pas au travail, mais allez à des fêtes", titre ce jeudi le Daily Telegraph. Le quotidien de droite va même jusqu'à se demander si ce n'est pas "le début de la fin" pour le dirigeant conservateur, qui est très affaibli dans les sondages.