Pour Rajoy, il n'y a "pas eu de référendum d'autodétermination" en Catalogne

Mariano Rajoy, le 31 août 2016. - Pierre-Philippe Marcou - AFP
A coups de matraque et de balles de caoutchouc, la police espagnole a tout fait dimanche pour tenter d'empêcher un référendum interdit sur l'indépendance de la Catalogne, faisant plus de 90 blessés, Madrid et Barcelone se renvoyant la responsabilité des incidents.
Les forces de sécurité ont "fait leur devoir" selon Rajoy
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a affirmé dimanche que l'Etat de droit avait prévalu en Catalogne en empêchant la tenue d'un référendum d'autodétermination interdit par la justice. "Aujourd'hui, il n'y a pas eu de référendum d'autodétermination en Catalogne. L'Etat de droit reste en vigueur avec toute sa force", a déclaré le dirigeant conservateur lors d'une allocution télévisée.
Les forces de sécurité "ont fait leur devoir" en Catalogne et "respecté le mandat de la justice" qui avait interdit le référendum d'autodétermination organisé par les dirigeants séparatistes, a aussi déclaré dimanche le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy. "Il aurait été plus facile pour tous de regarder de l'autre côté", a ajouté le dirigeant conservateur. La consultation constituait une "véritable attaque contre l'Etat de droit (...) à laquelle l'Etat a réagi avec fermeté et sérénité".