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Ouverture du tombeau de Jésus: la panne inexpliquée des appareils de mesure

Le Saint-Sépulcre photographié après sa restauration, le 20 mars 2017.

Le Saint-Sépulcre photographié après sa restauration, le 20 mars 2017. - Gali TIBBON / AFP

La professeure grecque Antonia Maropoulou, chargée de la restauration du tombeau du Christ à Jérusalem, a assisté à un mystérieux phénomène.

Au cours de l'été 2016, la professeure Antonia Maropoulou et plusieurs spécialistes grecs ont restauré le tombeau de Jésus, situé à l'intérieur de l'église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem. Mais l'équipe a été confrontée à une péripétie étrange. "Il y a parfois des phénomènes qu'on ne peut expliquer", raconte la femme, ingénieur chimiste, dans un reportage diffusé dans 13h15 le dimanche, sur France 2

"La tombe du Christ est une tombe vivante"

Pour la première fois depuis 1810, la restauration de cet édifice a permis aux experts d'ouvrir la pierre tombale de Jésus, en octobre 2016. Mais l'exploration de la cavité de la pierre sainte ne s'est pas déroulée tout à fait comme prévu: 

"Quand nous avons essayé d’explorer la cavité de la pierre sainte, les appareils qui analysent la résonance électromagnétique sont tombés en panne, témoigne Antonia Maropoulou. La tombe du Christ est une tombe vivante... Il y a des phénomènes naturels qui peuvent perturber les champs électromagnétiques. Il faut simplement admettre que la force avec laquelle on croit, ou on pense, en fait partie."

Aucune explication rationnelle n'a donc pu permettre d'expliquer la panne de ces instruments pourtant très sophistiqués. 

"Un don adressé au monde entier"

Durant neuf mois, les travaux ont visé à reconstruire à l'identique une petite structure, connue sous le nom d'édicule, reconstruite en marbre à la suite d'un incendie. Elle était soutenue depuis des dizaines d'années par une structure métallique, maintenant l'ensemble des blocs de marbre. Mais ceux-ci se sont désolidarisés sous l'effet, jadis, des intempéries et, aujourd'hui, de l'afflux quotidien de milliers de pèlerins et touristes. Selon la tradition chrétienne, le corps du Christ fut déposé sur ce site après sa mort. 

Les travaux ont été financés par les trois principales confessions chrétiennes du Saint-Sépulcre (Grecs-Orthodoxes, Franciscains, Arméniens) ainsi que par des contributions publiques et privées, pour un montant de 3,7 millions d'euros.

Le 22 mars dernier, le tombeau de Jésus Christ a officiellement été inauguré, en présence de responsables politiques et religieux. "Ce n'est pas seulement un don fait à la Terre Sainte, c'est un don adressé au monde entier", s'est enthousiasmé le patriarche grec orthodoxe Theophilos III de Jérusalem, relate le Huffington Post. 

A.Mi