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Nigel Farage critique violemment la famille royale britannique

Nigel Farage en juillet 2016 - Image d'illustration

Nigel Farage en juillet 2016 - Image d'illustration - FREDERICK FLORIN - AFP

Tour à tour, le leader du Brexit s'en est pris à la "Reine mère", au Prince Charles et au couple de Meghan Markle.

Lors d’un discours tenu samedi devant 500 membres de l’aile australienne du parti de droite dure Conservative Political Action Conference à Sydney, le leader anti-Brexit et eurodéputé Nigel Farage a pris à partie la famille royale britannique. Après avoir abordé plusieurs sujets dont la sortie de l’Union européenne et l’action de l’ONU, c’est contre la Couronne qu’il a réservé ses plus violentes piques.

Comme le révèle le Guardian, qui a pu avoir accès à certains enregistrements, les médias étant interdits lors de l’allocution, Nigel Farage a tout d’abord tenu à rendre un hommage, semble-t-il sincère, à la reine Elizabeth II, qu’il définit comme une "femme incroyable et impressionnante, nous avons de la chance de l’avoir".

En revanche, la tendresse de l’homme de 55 ans semble visiblement bien différente pour la mère de cette dernière, la "Reine Mère", disparue en 2002, qualifiée quant à elle "d’obèse buveuse de gin."

Et la féroce saillie ne s’est pas arrêtée là. Le Prince Charles, fils d’Elizabeth II, s’est également retrouvé au cœur de la tourmente. "Quant à son fils Charlie Boy (terme péjoratif anglais, ndlr) et le changement climatique, mon dieu, mon dieu, mon dieu. Tout ce que je peux dire c’est qu’il a maintenant plus de 70 ans et j’espère que la Reine va vivre très, très longtemps". Il fait ici référence à la possible accession du Prince Charles au trône en cas de décès de sa mère.

"C'est terrifiant"

"En fait, si je veux que la Reine vive assez longtemps pour empêcher ‘Charlie Boy’ de devenir roi, j’espère que ‘Charlie Boy’ vivra encore plus longtemps, et William encore plus pour éviter qu’Harry devienne lui-même roi", a-t-il de nouveau attaqué.

Nouvelle cible de choix, le couple du Prince Harry et de Meghan Markle, qui a récemment annoncé ne vouloir que deux enfants afin de lutter contre le réchauffement climatique.

"C’est terrifiant. Nous avions Harry, jeune, qui se mettait dans des sales histoires et qui se déguisait de manière inappropriée à des soirées. Un brave soldat qui a beaucoup fait en Afghanistan. Il était le plus populaire de la famille royale depuis près de cent ans. Et il a rencontré Meghan Markle, le début de sa chute. Nous sommes en train d’éluder les vrais problèmes et tout le monde s’en fiche. Il y a maintenant 2,6 milliards de Chinois et d’Indiens sur terre", a-t-il conclu.
Hugo Septier