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Syrie - Revivez la journée du samedi 31 aout

Le président américain Barack Obama, le 31 août, à la Maison blanche.

Le président américain Barack Obama, le 31 août, à la Maison blanche. - -

Les Etats-Unis et la France sont déterminés à intervenir en Syrie devant les preuves de la responsabilité du régime dans l’attaque aux armes chimiques le 21 août. Suivez les derniers événements minute par minute.

Les Etats-Unis et la France sont plus déterminés que jamais à intervenir en Syrie. Tandis que le Parlement britannique a rejeté une action militaire jeudi soir, Barack Obama a évoqué une intervention "limitée". Assurant qu'un recours à des armes chimiques menace la sécurité nationale américaine, le président américain a affirmé qu'il n'a pas encore pris de "décision finale" mais que le monde ne peut pas accepter que des femmes et des enfants soient gazés

De son côté, le régime syrien juge mensongères les "preuves" avancées par les Etats-Unis, qui évoquent un bilan d’au moins 1.429 morts dont 426 enfants dans l’attaque aux armes chimiques du 21 août.

Cet article live est désormais clos, merci de l'avoir suivi.

21h - Hollande et Obama réaffirment leur "détermination" à mener une action en Syrie

François Hollande et Barack Obama ont eu un nouvel entretien téléphonique peu avant l'intervention télévisée du président américain au cours duquel tous deux ont réaffirmé leur "détermination" à agir contre le régime de Damas, a-t-on appris dans l'entourage du président français.

20h40 - Le débat sur la Syrie au Congrès américain débutera le 9 septembre

Le débat au Congrès sur une éventuelle intervention militaire américaine en Syrie, réclamé par Barack Obama, débutera le lundi 9 septembre, ont indiqué samedi les responsables républicains de la Chambre des représentants.

"Nous sommes satisfaits que le président demande l'autorisation pour une intervention militaire en Syrie", ont déclaré John Boehner, président de la Chambre, et les autres dirigeants républicains dans un communiqué.

20h30 - Jean-Louis Borloo invite Hollande à imiter Obama

"Comme le Président des Etats-Unis, qui a décidé de consulter le Congrès américain au titre des principes démocratiques, le Président français doit faire de même et organiser après le débat, un vote formel au Parlement", a écrit l'ancien ministre.

20h20 - David Cameron "comprend et soutient" la position d'Obama

Le Premier ministre britannique avait vu de son côté le rejet par le Parlement de son pays du principe d'une intervention militaire en Syrie.

I understand and support Barack Obama's position on #Syria.
— David Cameron (@David_Cameron) August 31, 2013

19h50 - Obama: "Les Etats-Unis doivent mener une action sur le terrain"

Le président des Etats-Unis Barack Obama a déclaré samedi qu'il avait pris la décision de principe de frappes contre le régime syrien mais demandé au Congrès de donner le feu vert à une telle opération.

"J'ai décidé que les Etats-Unis devraient agir militairement contre des cibles du régime syrien", et le pays est "prêt à frapper quand nous le choisirons", a affirmé le président dans une intervention solennelle depuis la Maison Blanche, en exhortant les élus à soutenir une telle opération au nom de la "sécurité nationale" des Etats-Unis.

"Cette action pourrait avoir lieu demain, dans une semaine ou dans un mois", a également précisé Barack Obama.

19h35 - Pacifistes et opposants syriens face à face devant la Maison Blanche

Une centaine de manifestants pacifistes et une cinquantaine de soutiens à l'opposition syrienne se sont fait face samedi devant la Maison Blanche, alors que Barack Obama n'avait pas encore annoncé ses intentions sur une éventuelle frappe contre le régime.

"La guerre contre la Syrie: justifiée par des mensonges!", criaient les manifestants anti-guerre, devant les grilles de la Maison Blanche.

18h50 - L'ONU promet une analyse "impartiale, crédible"

Les experts de l'ONU ne tireront "aucune conclusion" sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie avant le résultat d'analyses en laboratoire actuellement en cours, a déclaré samedi le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.

Il a par ailleurs affirmé que "l'équipe était exceptionnellement bien placée pour établir les faits de manière impartiale et crédible".

18h35 - Syrie: Borloo pose "six conditions" à une action militaire française

Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo a affirmé samedi que l'usage d'armes chimiques "exige une réponse appropriée et ferme de la communauté internationale", mais a posé "six conditions préalables".
Pour l'ancien ministre, "il n'est pas possible que l'engagement de la France, dans une opération militaire et donc de guerre, puisse se faire

- sans le rapport des inspecteurs de l'ONU ;
- sans une analyse de la situation validée par l'ONU ;
- sans que le président de la République française n'ait présenté à la Nation les preuves irréfutables des crimes et de ses auteurs, validées par l'ONU;
- sans que le Parlement français n'ait été informé et consulté (...);
- sans la participation de l'Union européenne ou d'une majorité de ses Etats membres;
- sans que les chefs des partis français n'aient été consultés et informés".

18h30 - La déclaration d'Obama ne portera pas sur une action militaire imminente

Selon un responsable américain, il ne serait pas question d'une intervention militaire imminente.

18h15 - Barack Obama interviendra au sujet de la Syrie à 17h15 GMT

Selon un collaborateur du président américain, Barack Obama devrait s'exprimer au sujet de la Syrie à 17h15 GMT, soit vers 19h15 en heures françaises. "Le président va faire une déclaration sur la Syrie dans la Roseraie" de la résidence exécutive, a précisé la présidence dans une mise à jour du programme quotidien de Barack Obama.

18h05 - Selon Valéry Giscard d'Estaing la France ne peut agir sans l'ONU

L'ancien président Valéry Giscard d'Estaing s'est dit opposé samedi à une intervention militaire de la France en Syrie au côté des Américains, sans feu vert de l'ONU ni position commune de l'Europe sur le sujet.

Interrogé par le site lepoint.fr, VGE assure n'avoir pas été consulté par le président François Hollande, et "si je l'avais été, j'aurais dit que je n'étais pas favorable à la participation de la France à l'opération militaire américaine envisagée contre la Syrie".

18h - Copé appelle à un "consensus national" avant toute décision

L'UMP Jean-François Copé a demandé samedi au président François Hollande d'"attendre les conclusions des inspecteurs de l'ONU" avant de décider d'une intervention militaire avec les Etats-Unis en Syrie, et jugé que Paris n'était "pas là pour choisir un camp" entre le régime Assad et son opposition en Syrie.

Il a appelé sur BFMTV à "un consensus national sur la question" avant qu'une décision ne soit prise et demande que d'"attendre les conclusions des experts de l'ONU".

17h36 - L'Iran met en garde contre une frappe américaine

Le chef des Gardiens de la révolution islamique, l'armée d'élite du régime iranien, a mis en garde samedi contre une intervention militaire américaine en Syrie, affirmant qu'elle provoquerait des réactions "au-delà" des frontières de ce pays.

"Le fait que les Américains croient qu'une intervention militaire sera limitée à l'intérieur des frontières de la Syrie est une illusion, elle provoquera des réactions au-delà de ce pays", a déclaré le commandant Mohammad Ali Jafari, cité par l'agence Isna.

17h15 - L'armée syrienne a le doigt sur la gâchette

L'armée syrienne "est mobilisée, elle a le doigt sur la gâchette", a déclaré samedi à la télévision d'Etat le Premier ministre syrien Waël al-Halqi.

Dans une déclaration écrite diffusée par la chaîne officielle, il a ajouté: "l'armée est prête à faire face à tous les défis et à tous les scénarios".

17h01 - Intervention en Syrie: "On n’est pas là pour faire la police du monde"

Un sondage montre que 64% des Français sont opposés à une intervention militaire en Syrie. Si certains évoquent le manque de moyens, d’autres considèrent que la France n’a pas à "faire la police".

16h35 - Plus de 500 morts dans l'attaque aux armes chimiques

Plus de 500 personnes, dont 80 enfants, ont été tuées dans l'attaque présumée aux armes chimiques du 21 août près de Damas, a indiqué samedi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), en évoquant un bilan encore provisoire.

Un rapport des services de renseignements américains sur une implication de l'armée syrienne dans cette même attaque a fait état de la mort de 1.429 personnes, dont 426 enfants.

L'OSDH, un ONG basée au Royaume-Uni qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales civiles et militaires à travers la Syrie, avait recensé la semaine dernière 322 morts.

16h22 - Copé demande d'attendre les conclusions des inspecteurs de l'ONU

Le président de l'UMP Jean-François Copé a demandé samedi au président François Hollande d'"attendre les conclusions des inspecteurs de l'ONU" avant de décider d'une intervention militaire avec les Etats-Unis en Syrie.

"Avant toute décision, il faut attendre les conclusions des inspecteurs de l'ONU" sur l'usage d'armes chimiques en Syrie, "le syndrome irakien est présent dans tous les esprits", déclare Jean-François Copé dans un entretien à Sud Ouest dimanche, accusant aussi le chef de l'Etat de "priver" l'opposition "des informations nécessaires" sur cette crise.

16h04 - John McCain critique les éventuelles frappes "cosmétiques" d'Obama

Le sénateur américain John McCain a dénoncé la volonté du président Barack Obama de procéder à des actions "limitées" en Syrie, appelant une nouvelle fois à un engagement militaire américain plus ambitieux contre le régime de Bachar al-Assad.

"Apparemment, le président veut une sorte de frappe cosmétique, lancer quelques missiles et dire: ça y est, on a réagi", a lancé l'élu républicain vendredi soir sur la chaîne NBC.

"Il s'agit du même président qui, il y a deux ans, disait que Bachar al-Assad devait quitter le pouvoir. C'est aussi le président qui a dit que l'utilisation d'armes chimiques constituait une ligne rouge. Peut-être que la ligne était tracée à l'encre invisible?"

13h36 - Une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères prévue dimanche

Les ministres arabes des Affaires étrangères se réuniront dimanche au Caire pour parler de la Syrie, où les Etats-Unis et la France se montrent déterminés à frapper le régime accusé d'avoir tué des centaines de personnes dans une attaque chimique.

Le numéro deux de l'institution panarabe, Ahmed Ben Helli, a précisé samedi que cette réunion prévue mardi avait été avancée à dimanche en raison des développements sur le dossier syrien.

14h40 - L'intervention militaire ne fait pas l'unanimité politique

Le dossier syrien ne trouve pas de consensus dans les rangs politiques. Tandis que Jean-Luc Mélenchon parle d’une erreur, Marine Le Pen souligne le risque d’islamisation du pays.

13h20 - la presse anglaise piquée au vif par l'alliance Washington/Paris

La presse britannique était samedi piquée au vif par la proximité sur le dossier syrien entre les Etats-Unis et la France, qualifiée de "plus vieil allié" par Washington, alors que Londres se retrouve sur la touche quant à la possible frappe militaire contre Damas.

Le tabloïd The Sun a publié en Une "un avis de décès de la relation spéciale" unissant Londres et Washington, dont "l'enterrement se tiendra à l'ambassade de France" à Londres. "Nous avons perdu notre place spéciale... en faveur des Français", se lamente le journal, habitué à jouer sur la rivalité franco-britannique.

12h33 - Poutine demande des preuves aux Etats-Unis

Le président russe Vladimir Poutine a demandé samedi aux Etats-Unis de fournir la preuve que le régime syrien avait utilisé des armes chimiques.

"Concernant la position de nos amis américains, qui affirment que les troupes gouvernementales (syriennes) ont utilisé (...) des armes chimiques et disent avoir des preuves, hé bien, qu'ils les montrent aux enquêteurs des Nations unies et au Conseil de sécurité", insiste-t-il devant des journalistes. "S'ils ne le font pas, cela veut dire qu'il n'y en a pas".

12h02 - Pour Poutine, les accusations d'utilisation d'armes chimiques sont "une absurdité totale"

Le président russe Vladimir Poutine a qualifié samedi d'"absurdité totale" les accusations d'utilisation d'armes chimiques par la Syrie, en demandant aux Etats-Unis de fournir les preuves d'une éventuelle implication du régime syrien.

11h24 - Les Syriens réfugiés à Beyrouth peuvent enfin respirer

Des familles ont fui Alep pour le Liban où elles se sentent enfin en sécurité. Reportage sur place.

11h03 - Angela Merkel fustige l'attitude de Moscou et Pékin

La chancelière allemande Angela Merkel reproche à la Chine et la Russie d'affaiblir le pouvoir de l'ONU, dans un entretien paru samedi.

"Il est très regrettable que la Russie et la Chine refusent depuis un certain temps une position commune sur le conflit syrien. Cela affaiblit considérablement le rôle des Nations unies actuellement", déclare la dirigeante allemande, dans un entretien au quotidien régional allemand Augsburger Allgemeine.

La Russie et la Chine, qui font partie avec les USA, la France et le Royaume-Uni des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, ont bloqué à plusieurs reprises des projets de résolution du Conseil condamnant le régime de Bachar al-Assad. Ils sont tous deux opposés à une intervention militaire en Syrie.

10h58 - Les Etats-Unis savaient-ils qu'une attaque chimique allait avoir lieu?

Selon un article de Slate, les agences de renseignements américaines avaient des informations montrant que le régime de Damas préparait une attaque chimique trois jours avant qu'elle ait lieu. Selon un document officiel, dès le 18 août, ils avaient observé des activités suspectes, notamment le personnel en lien avec les armes chimiques opérant à proximité d'une région utilisée par le régime pour mélanger des armes chimiques, notamment le gaz sarin.

10h40 - La Syrie s'attend à une attaque à "tout moment"

La Syrie s'attend à une frappe occidentale contre son territoire "à tout moment", a affirmé samedi un haut responsable des services syriens de sécurité.

"Nous nous attendons à une agression à tout moment et nous sommes prêts à riposter également à tout moment", souligne ce responsable.

10h15 - 64% des Français opposés à une intervention militaire

Près de deux Français sur trois (64%) sont opposés à une intervention militaire en Syrie d'une coalition internationale incluant la France, selon un sondage BVA pour i-Télé-CQFD et Le Parisien-Aujourd'hui en France publié samedi.

D'après la même enquête, réalisée jeudi et vendredi, 58% des Français ne font pas confiance au président François Hollande pour mener cette possible action militaire de la France, contre 40% d'un avis contraire. 2% ne se prononcent pas.

07h03 - Les enquêteurs sont arrivés au Liban

Les enquêteurs de l'ONU sur les armes chimiques sont arrivés au Liban après avoir quitté Damas.

La dizaine d'inspecteurs sont arrivés à bord de six voitures frappées du sigle des Nations unies et escortées par des véhicules des forces de sécurité libanaises. Ils ont franchi la frontière vers 7 heures (4h40 GMT).

05h42 - Les experts de l'ONU quittent l'hôtel de Damas

Les experts des Nations unies ont quitté leur hôtel de Damas dans un convoi de voitures samedi matin.

Les 13 inspecteurs, qui devaient quitter le pays samedi, ont chargé leurs bagages à bord de sept véhicules de l'ONU après leur enquête sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques, selon la même source.

05h05 - Syrie: la France, seul allié des Etats-Unis?

Au lendemain du rejet de la participation britannique à une intervention en Syrie par la Chambre des communes, les Etats-Unis apparaissent de plus en plus isolés sur le dossier syrien. Au point de se retrouver presque seuls à agir?

04h45 - Damas responsable de l'attaque selon un rapport américain

Selon un rapport du renseignement américain diffusé par la Maison Blanche et disant s'appuyer sur de "multiples" sources, le gouvernement de Bachar al-Assad a eu recours à des gaz neurotoxiques dans cette attaque, dont il est "hautement improbable" qu'elle ait été commise par les rebelles.

|||L'ESSENTIEL

• Poutine évoque "l'absurdité totale" des accusations contre la Syrie

• Les enquêteurs de l'ONU sur les armes chimiques ont quitté Damas en convoi

• Barack Obama veut frapper, mais après un vote du Congrès qui se réunira à partir du 9 septembre

Laure Beaudonnet et David Namias