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Syrie

Syrie: la France essaie d'imposer son projet à l'ONU malgré la Russie

Le président français François Hollande

Le président français François Hollande - -

La proposition russe sur les armes chimiques devrait être examinée à l'ONU sous peu.

La France a commencé à consulter ses partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU à propos d'un projet français de résolution sur les armes chimiques en Syrie. Un projet que le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a jugé "inacceptable". La Russie va à son tour présenter un projet de résolution à l'ONU. Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité se tiendra mardi soir.

François Hollande et Barack Obama ont convenu de "travailler étroitement" ensemble et ont déclaré vouloir "maintenir ouvertes toute les options. Des consultations avec la Russie et la Chine devraient avoir lieu sous peu.

La proposition russe examinée à l'ONU

Barack Obama, François Hollande et le Premier ministre britannique David Cameron sont également tombés d'accord pour examiner à l'ONU la proposition russe sur les armes chimiques syriennes.

Ils ont décidé d''examiner sérieusement la viabilité de la proposition russe de placer toutes les armes chimiques syriennes (...) totalement sous contrôle international pour assurer leur destruction". La Russie a annoncé lundi avoir proposé à ses alliés syriens de placer leur stock d'armes chimiques sous contrôle international et de le détruire, une proposition acceptée mardi par Damas.

Les parlementaires américains modifient leur texte

Deux sources sénatoriales ont confirmé qu'un groupe d'élus américains, démocrates et républicains, était en train d'élaborer un texte qui prendrait en compte la proposition russe. "L'autorisation du recours à la force serait conditionnelle, et serait déclenchée seulement en cas d'échec du plan russe", a indiqué une source.

Selon la même source, le Sénat appellerait l'ONU à voter une résolution qui inclurait un processus d'inspection, un accès total à tous les sites d'armes de destruction massive, des garanties pour la libre circulation des inspecteurs, des mesures immédiates pour qu'Assad commence à transférer sous contrôle international son arsenal, et des "conséquences claires", selon une source, en cas de non respect de ces conditions.

A.D. avec AFP