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Palestine

Gaza: le Hamas estime qu'un cessez-le-feu doit s'accompagner d'un retrait "complet" d'Israël

Des soldats israéliens près de la frontière avec la bande de Gaza le 13 juin 2024

Des soldats israéliens près de la frontière avec la bande de Gaza le 13 juin 2024 - JACK GUEZ / AFP

Alors que de nouvelles négociations se sont ouvertes à Doha pour un cessez-le-feu à Gaza, le Hamas a réitéré ses demandes auprès d'Israël.

Le groupe islamiste palestinien Hamas, qui gouverne la bande de Gaza, a réaffirmé ce jeudi 15 août au soir qu'un cessez-le-feu dans ce territoire devait s'accompagner d'un retrait "complet" des forces armées israéliennes.

"Tout accord doit aboutir à un cessez-le-feu global, à un retrait (israélien) complet de Gaza, (et) au retour des personnes déplacées", a déclaré un haut responsable du Hamas, Hossam Badran, à Doha où ont repris des discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza.

Un "début prometteur"

Les États-Unis ont salué jeudi le "début prometteur" des discussions à Doha en vue d'une trêve dans la bande de Gaza, la pression s'intensifiant pour éviter une extension de la guerre qui a fait selon le Hamas plus de 40.000 morts dans ce territoire palestinien.

Les pourparlers doivent se poursuivre vendredi, a dit une source proche des discussions au 11e mois de ce conflit dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne a annoncé avoir "éliminé plus de 17.000 terroristes" depuis le 7 octobre 2023.

Après des mois de pourparlers infructueux, les nouvelles discussions se déroulent, à l'appel des médiateurs - Qatar, États-Unis et Egypte - pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu dans cette guerre, déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre.

Le directeur de la CIA William Burns et les chefs des services de renseignements extérieurs (Mossad) et intérieurs (Shin Beth) israéliens y ont pris part. Le Hamas n'y a pas participé.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain John Kirby, a quant à lui évoqué un "début prometteur" mais souligné qu'il restait "beaucoup de travail à faire". Les obstacles "peuvent être surmontés et nous devons parvenir à une solution", a-t-il ajouté.

T.P. avec AFP