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Palestine

Gaza: le Hamas dément que la libération d'un otage soit liée à une "pression militaire" israélienne

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L'otage israélo-américain Edan Alexander a été libéré lundi 12 mai après plus de 19 mois de captivité dans la bande de Gaza.

Le Hamas a démenti mardi 13 mai que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre de l'État hébreu, Benjamin Netanyahu.

"Le retour d'Edan Alexander est le résultat de communications sérieuses avec l'administration américaine et des efforts des médiateurs, et non une conséquence de l'agression israélienne ou de l'illusion d'une pression militaire", a affirmé le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.

Le Hamas a libéré lundi Edan Alexander, après plus de 19 mois de captivité dans la bande de Gaza. De so côté, Benjammin Netanyahu avait estimé lundi que la libération du soldat de 21 ans était le résultat d'une "combinaison gagnante" de l'action conjointe de son pays et des États-Unis.

"Cela a été rendu possible grâce à notre pression militaire et à la pression politique exercée par le président Trump", avait-il affirmé dans une vidéo diffusée par ses services quelques minutes après l'arrivée d'Edan Alexander en Israël.

Le résultat de "négociation sérieuses" pour le Hamas

Après avoir participé la semaine passée à des discussions avec des représentants américains sur une trêve à Gaza, le Hamas avait annoncé dimanche qu'il allait libérer l'otage israélo-américain. Lundi, le mouvement palestinien avait déjà insisté sur le fait que cette libération d'otage était le résultat de "négociations sérieuses" au cours desquelles il a estimé s'être montré "flexible".

Après deux mois de trêve ayant permis l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens en début d'année, Israël a repris le 18 mars son offensive contre le Hamas disant vouloir le contraindre à libérer les otages encore retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque sans précédent du 7 octobre 2023.

Après des semaines de tractations laborieuses, les négociations indirectes entre Israël et le Hamas n'ont à ce jour pas débouché, les parties s'accusant mutuellement de bloquer le processus.

Sur les 251 personnes enlevées en Israël lors de l'attaque du Hamas qui a déclenché la guerre il y a plus d'un an et demi, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne. Le Hamas retient également la dépouille d'un soldat israélien tué lors d'une précédente guerre à Gaza, en 2014.

GJ avec AFP