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Moyen-Orient

Les États-Unis avertissent l'Iran des "graves conséquences" d'une éventuelle attaque contre Israël

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin, lors d'une conférence de presse le mardi 6 août 2024

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin, lors d'une conférence de presse le mardi 6 août 2024 - CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Alors que l'armée israélienne mène des raids dans le sud du Liban ce mardi 1er octobre, le chef du Pentagone Lloyd J. Austin met en garde Téhéran contre une potentielle attaque contre l'État hébreu.

L'Iran va-t-il riposter contre Israël? L'État hébreu frappe depuis plusieurs jours le Liban en disant cibler le Hezbollah, mouvement pro-Téhéran. Ce mardi 1er octobre, l'armée israélienne a commencé des raids terrestres dans le sud du pays. Dans un communiqué, le chef du Pentagone Lloyd J. Austin a indiqué que les États-Unis et Israël s'accordent sur la nécessité de "démanteler des infrastructures d'attaque" à la frontière.

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Il a aussi mis en garde Téhéran. Lors d'un entretien avec le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant, "j'ai réitéré les graves conséquences pour l'Iran si l'Iran choisissait de lancer une attaque militaire directe contre Israël", écrit Lloyd J. Austin.

Téhéran ne va pas déployer des combattants

Depuis le milieu de l'été et l'assassinat du chef du Hamas dans la capitale iranienne, une riposte de la République islamique contre Israël est attendue. Les craintes d'une attaque contre l'Etat hébreu se sont renforcées depuis que Benjamin Netanyahu a ouvert un front au Liban en ciblant depuis mi-septembre le Hezbollah.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indiqué ce lundi dans un message adressé au peuple iranien qu'il n'y avait "pas d'endroit au Moyen-Orient" qui ne puisse être atteint par Israël.

Une prise de parole quelques heures après celle du porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, qui indiquait que son pays n'avait pas l'intention de déployer des combattants au Liban et à Gaza pour affronter Israël.

"Les gouvernements du Liban et de Palestine ont la capacité et la puissance nécessaires pour faire face à l'agression du régime sioniste, et il n'est pas nécessaire de déployer des forces auxiliaires ou (des) volontaires" iraniens, a déclaré le porte-parole, Nasser Kanani, lors d'une conférence de presse.

Ariel Guez avec AFP