Gaza: 5 humanitaires français autorisés à sortir de l'enclave

Alors que des centaines d'étrangers et de bi-nationaux ont quitté mercredi la bande de Gaza vers l'Égypte, BFMTV a appris, d'une source diplomatique, que cinq Français figurent parmi eux. Une information confirmée par le quai d'Orsay.
"D'autres Français et agents doivent pouvoir quitter Gaza", a souligné sur X Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères.
Au total, ce sont plus de 450 binationaux et étrangers qui vont être autorisés à quitter aujourd'hui la bande de Gaza. Ils vont passer par le terminal frontalier de Rafah, ouvert pour la première fois aux personnes au 26e jour de la guerre entre Israël et le Hamas. Ils ont été autorisés à entrer dans le terminal vers 7h45, horaire local, après que les autorités égyptiennes ont annoncé son ouverture exceptionnelle.
Des ressortissants de 44 pays présents à Gaza
Selon les chancelleries étrangères, des ressortissants de 44 pays et de 28 agences, organisations ou ONG étrangères se trouvent dans la bande de Gaza, où 2,4 millions d'habitants doivent survivre sous les bombes, sans eau, sans électricité, sans téléphone ni internet mercredi et quasiment sans nourriture en raison du "siège total" imposé par Israël après 16 années de blocus.
Des télévisions égyptiennes ont diffusé, ce mercredi matin en direct, l'entrée des premières ambulances transportant des blessés du côté égyptien du terminal de Rafah, unique ouverture de Gaza sur le monde, qui ne soit pas aux mains d'Israël.
Côté palestinien, un journaliste de l'AFP a vu au moins 40 ambulances, chacune transportant deux blessés, entrant dans le terminal de Rafah depuis le territoire palestinien pour passer en Égypte.
Les blessés seront transportés, indiquent les télévisions, vers un hôpital de campagne à Cheikh Zoueid, à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Rafah, ainsi qu'à Al-Arich, chef-lieu de la province du Nord-Sinaï et, pour les cas les plus critiques, vers des hôpitaux du Caire, à cinq heures de route de Rafah.