Français porté disparu en Iran: Jean-Noël Barrot indique que l'ambassade française est "saisie du sujet"

Jean-Noël Barrot a indiqué ce lundi que l'ambassade française "est pleinement saisie du sujet", concernant la disparition d'un jeune Français de 18 ans en Iran.

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a indiqué ce lundi 7 juillet que "notre ambassade est pleinement saisie du sujet" concernant la disparition d'un jeune Français de 18 ans en Iran. Lennart Monterlos, parti pour un long périple à vélo jusqu'au Japon, n'a plus donné signe de vie depuis le lundi 16 juin.

Il a précisé que ses parents "sont en contact continu et constant avec le centre de crise et de soutien du ministère des Affaires étrangères".

Lennart Monterlos est porté disparu depuis le 16 juin dernier, alors qu'il se trouvait en Iran. Le Quai d'Orsay juge cette disparition "inquiétante", alors que les relations entre l'Iran et l'Occident se tendent, notamment depuis les bomarbardements israélien et américain. "L'Iran a une politique délibérée de prise d'otages des Occidentaux", a rappelé ce lundi sur RTL Laurent Saint-Martin, ministre chargé des Français de l'étranger. "Une politique assumée", selon lui.

Les raisons de sa disparition inconnues

Le jeune Français réalisait un périple en vélo avec pour objectif de rejoindre le Japon et de traverser ainsi "35 pays, 35.000km, jusqu'à 4.693 mètres d'altitudes", selon la cagnotte de financement participatif lancée avant son départ pour l'aider à financer ce voyage.

Sur son compte Instagram, Lennart Monterlos documentait son voyage quotidiennement. Il y a notamment raconté que son passage en Iran a "fait l'objet de vifs débats" dans son entourage.

Pour l'heure, les raisons de sa disparition restent inconnues. Elle est intervenue pendant la guerre entre l'Iran et Israël, renforçant ainsi l'inquiétude de la diplomatie française. Téhéran n'a pas encore communiqué sur ce sujet.

Deux autre Français, Cécile Kohler et Jacques Paris, sont aussi retenus en Iran depuis plus de trois ans. Ils ont été inculpés "d'espionnage" au profit d'Israël et risquent la condamnation à mort.

Matthieu Heyman