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Conflit Israël-Iran: le président iranien affirme que son pays "a le droit de répondre" à ses agresseurs

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Suite aux tensions grandissantes entre Israël et l'Iran, après l'assassinat du chef du Hamas palestinien le 31 juillet, le président iranien revendique "le droit" de son pays à "répondre" à ses agresseurs.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré ce lundi 12 août que son pays avait le "droit de répondre" à toute agression contre lui, pendant un entretien téléphonique avec le chancelier allemand Olaf Scholz qui l'a exhorté à éviter une escalade au Moyen-Orient.

"Tout en mettant l'accent sur la résolution des problèmes par la négociation, l'Iran ne cédera jamais aux pressions, aux sanctions, et à la coercition, mais considère qu'il a le droit de répondre aux agresseurs conformément aux normes internationales", a-t-il dit, selon un communiqué publié par l'agence officielle Irna à l'issue d'un entretien téléphonique avec le dirigent allemand.

À l'origine de cette montée des tensions: l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le 31 juillet à Téhéran. L'Iran, le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais ont accusé Israël d'en être à l'origine. La veille, une frappe israélienne avait tué le chef militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, près de Beyrouth.

Biden appelle l'Iran à "renoncer" à toute attaque

Les États-Unis "partagent la préoccupation" d'Israël à propos d'une attaque imminente venant de l'Iran et des groupes alliés de Téhéran dans la région, a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.

Washington, qui a renforcé ces derniers jours sa présence militaire au Moyen-Orient, prévoit selon lui "une série d'attaques conséquentes", pouvant intervenir dès "cette semaine", de la part de l'Iran et de groupes armés alliés tels que le Hezbollah au Liban.

Le sujet a été abordé lors d'un entretien lundi du président Joe Biden avec les dirigeants français, allemand, italien et britannique. Tous ont appelé l'Iran, dans un communiqué commun publié par la suite, à "renoncer" à une attaque qui aurait des "conséquences graves" pour la sécurité régionale.

O.E. avec AFP