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Le vote du Congrès américain sur l'abrogation d'Obamacare reporté

Donald Trump

Donald Trump - Molly Riley - AFP

Initialement prévu ce jeudi, le vote du Congrès américain sur l'abrogation et le remplacement de l'Obamacara a été reporté faute d'accord dans le camp républicain.

Le vote sur le texte destiné à abroger et à remplacer "Obamacare", la loi santé de l'ex-président Barack Obama, qui devait se tenir jeudi à la Chambre des représentants, a été reporté à vendredi, a indiqué la Maison Blanche. Le report de ce vote en raison de nombreuses voix discordantes au sein du parti républicain, majoritaire au Congrès, est un revers pour le président Donald Trump qui n'avait cessé de critiquer cette loi emblématique de réforme du système de santé.

"Aujourd'hui, la Chambre vote pour abroger et remplacer le désastre connu sous le nom d'Obamacare", avait-il affirmé depuis la Maison Blanche quelques minutes avant l'annonce du report du vote.

Une promesse d'abrogation difficile à tenir

Une trentaine d'élus républicains ultra-conservateurs de la Chambre des représentants ont rencontré le président américain jeudi matin, mais aucun compromis n'a été trouvé. 

Promulguée il y a sept ans jour pour jour, la loi sur l'assurance-maladie de Barack Obama est depuis la cible prioritaire des républicains, symbole selon eux d'une socialisation de la médecine. À chaque échéance électorale, ils ont promis aux Américains de l'abroger dès qu'un républicain siégerait à la Maison Blanche. C'est le cas depuis le 20 janvier, mais la promesse est plus difficile à tenir que prévu.

Un peu de déception sur les marchés

Après le report de ce vote crucial, Wall Street a terminé en très légère baisse jeudi, le Dow Jones a perdu 0,02% et le Nasdaq a 0,07%. Il y a eu "un peu de déception" sur les marchés selon Art Hogan de Wunderlich Securities.

"Il y a la crainte que si l'abrogation et le remplacement de la loi sur la santé prennent trop de temps, il n'y aura pas de réforme de la fiscalité cette année", a-t-il poursuivi.

Ces promesses de baisses d'impôts, mais aussi de dépenses d'infrastructures et dérégulation, avaient permis à la Bourse de New York de s'envoler et d'aligner les records depuis l'élection de Donald Trump début novembre.

M.P avec AFP