La rencontre entre Trump et Kim Jong-un fixée au 12 juin à 9H00 à Singapour

Justin Trudeau et Donald Trump - LEON NEAL / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
La première rencontre entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un aura lieu le mardi 12 juin à 9H00 du matin à Singapour, a annoncé ce lundi la Maison Blanche.
"Nous nous préparons activement (pour ce sommet)", a indiqué Sarah Sanders, la porte-parole de Donald Trump, affirmant que des "progrès significatifs" avaient été réalisés dans les discussions avec Pyongyang. "La première rencontre a été fixée au 12 juin à 9H00 du matin, soit le 11 juin à 21H00 à Washington", a-t-elle précisé.
Interrogée sur un éventuel assouplissement de la position américaine vis-à-vis de Pyongyang après le refus récent de Donald Trump d'utiliser l'expression "pression maximale" longtemps mise en avant, Sarah Sanders a assuré qu'il n'y avait pas eu d'évolution. "Notre politique n'a pas changé, nous ne ferons pas baisser la pression tant qu'il n'y aura pas de dénucléarisation", a-t-elle assuré, sans pour autant reprendre l'expression en question.
Le souvenir de 2000
Washington réclame une dénucléarisation "complète, vérifiable et irréversible" de la Corée du Nord et se dit prêt à apporter des garanties pour la "sécurité" du régime reclus, qui a toujours considéré son arsenal comme une sorte d'assurance-vie. De son côté, Kim Jong Un a assuré vouloir "aller vers une dénucléarisation de la péninsule coréenne", mais via un processus "étape par étape". Le régime nord-coréen a d'ailleurs publiquement affirmé refuser tout désarmement "unilatéral".
Dans une nouvelle manifestation de la détente spectaculaire entre Washington et Pyongyang, inimaginable il y a quelques mois, le président américain s'est entretenu vendredi dans le Bureau ovale avec le général Kim Yong Chol, porteur d'une lettre personnelle du dirigeant nord-coréen, dont il est le bras droit.
Il n'y a qu'un seul précédent historique à cet entretien: la visite à la Maison Blanche du vice-maréchal Jo Myong Rok, alors numéro deux de la Corée du Nord, reçu par le président Bill Clinton en 2000. Il était alors également question d'un sommet entre les deux pays mais l'embellie, et les négociations sur le programme nucléaire nord-coréen, avaient tourné court.