BFMTV
International

Italie: le maire de gauche de Florence dénonce trop d'étrangers en HLM

La ville de Florence, en Italie.

La ville de Florence, en Italie. - AFP

Dario Nardella, élu de gauche, souhaite limiter le nombres d'étrangers ayant accès aux logements sociaux dans la ville de Florence, sous peine de "créer des ghettos". Et il tape sur la France pour justifier tout ça.

Il évoque le danger d'un effet "banlieue à la française". Le maire de gauche de Florence, Dario Nardella, un proche de Matteo Renzi, a réclamé ce samedi des mesures pour limiter la proportion d'étrangers dans les cités HLM d'Italie.

"Les critères d'attribution des logements sociaux doivent être revus parce que dans certains quartiers périphériques, on risque de créer des ghettos avec un tiers d'Italiens et un tiers d'étrangers hors Union européenne", a-t-il déclaré dans un entretien samedi au quotidien Corriere della Sera.

"Le modèle français des banlieues est un échec"

"Cela ne fonctionne pas. Je le dis en tant qu'homme politique de gauche, cela signifie que nous transformons nos complexes immobiliers en ghettos", avait-il lancé vendredi sur Lady Radio.

"Le modèle français des banlieues est un échec", a-t-il insisté au Corriere.

Le maire de Florence ne demande pas à faire passer les Italiens d'abord, le mot d'ordre de la Ligue du Nord qui selon lui "fomente la haine sociale à caractère racial", mais que la durée minimale de résidence en Italie pour déposer une demande de logement social passe de 5 à 10 ans en Toscane.

Reprenant un autre thème cher à la Ligue du Nord, il demande aussi un renforcement des contrôles. "Les familles rom qui n'envoient pas leurs enfants à l'école doivent être punies. Et parmi les punitions, on retire aussi le logement. Ce n'est pas une question de racisme, c'est une question de civilisation", a-t-il lancé à la radio.

A.Mi avec AFP