Funérailles de John McCain: une cérémonie sans Donald Trump mais en présence de sa fille Ivanka

Les funérailles nationales pour John McCain ont lieu ce samedi à la cathédrale de Washington, aux Etats-Unis. La cérémonie est le point d'orgue d'une semaine d'hommages rendus à l'ancien sénateur républicain, décédé à 81 ans d'un cancer du cerveau. John McCain avait lui-même donné des consignes quant à l'organisation de ses funérailles. Il avait notamment fait savoir qu'il refusait que Donald Trump, qu'il détestait, assiste à ses obsèques.
En revanche, la fille du président, Ivanka Trump et son mari, Jared Kushner, ont décidé d'assister aux funérailles, apparaissant ce samedi matin vêtus de noir à la cathédrale de Washington. Le 28 août, Ivanka Trump avait rendu hommage à "un patriote américain qui a servi notre pays avec distinction pendant plus de six décennies".
Trois anciens présidents ont été invités
Pendant que Donald Trump est à la Maison Blanche, les personnalités politiques républicaines et démocrates semblent être toutes rassemblées à la cathédrale de Washington. L'ancien président démocrate Barack Obama et son prédécesseur républicain, Georges W. Bush doivent se succéder pour prononcer l'oraison funèbre de l'ancien sénateur républicain. L'ancien secrétaire d'Etat Henry Kissinger, 95 ans, ainsi que des amis parlementaires de John McCain, doivent également s'exprimer lors de cet office qui a débuté à 10 heures locales dans cette cathédrale, siège du diocèse épiscopalien et l'un des plus grands édifices religieux du pays.
D'autres personnalités politiques sont attendues. Notamment l'ancien président Bill Clinton, l'ancienne secrétaire d'Etat Hillary Clinton, mais aussi le secrétaire d'Etat John Kerry. Le fondateur d'Amazon Jeff Bezos ainsi que l'actrice Annette Bening accompagnée de son époux Warren Beatty doivent également être présents.
Pendant ce temps, Donald Trump tweete...
Tandis que le pays entier est tourné vers Washington, les médias retransmettant en direct la cérémonie, le président Donald Trump, lui, réagit sur Twitter à l'enquête qui le vise, sur ses liens avec la Russie lors de l'élection de 2016. "Vous avez un faux dossier, monté par Steele, payé par l'équipe de Clinton pour avoir des informations sur Trump", écrit-il. "Le dossier est faux, rien n'a été vérifié."