Guerre en Ukraine: la Russie dénonce "des faits de tortures et d'exécutions de civils" dans la région de Koursk

Des images diffusées par l'armée russe de la ville détruite de Soudja, dans la région russe de Koursk, le 13 mars 2025 - Handout / Russian Defence Ministry / AFP
Au moins 288 civils ont été tués et des centaines blessés dans la région russe de Koursk depuis que les Ukrainiens y ont déclenché en août 2024 une offensive, ont affirmé mercredi 30 avril les autorités régionales.
Les forces ukrainiennes avaient attaqué par surprise cette zone frontalière, s'emparant de quelque 1.400 kilomètres carrés. L'armée russe mène pour sa part une offensive de grande ampleur depuis 2022 en Ukraine, dont elle occupe près de 20% du territoire.
Après des mois de combats, la Russie a revendiqué le week-end dernier avoir entièrement libéré la région de Koursk. Le président Volodymyr Zelensky a quant à lui assuré que les forces ukrainiennes y poursuivaient des opérations.
"791 personnes ont subi des dommages corporels"
"Depuis le mois d'août (2024), 791 personnes ont subi des dommages corporels dans la région de Koursk, dont 288 sont mortes et 430 ont été hospitalisées", a déclaré mercredi sur Telegram son gouverneur, Alexandre Khinsteïn.
"Ces chiffres terribles ne sont, hélas !, pas exhaustifs: tous les corps des civils morts n'ont pas encore été retirés des zones frontalières", a-t-il ajouté.
Il a affirmé que les enquêteurs russes continuaient de "découvrir des faits de tortures et d'exécutions de civils" dans les territoires russes récemment repris à l'armée ukrainienne.
Après des mois de silence, la Russie a par ailleurs reconnu le week-end dernier qu'un contingent de soldats nord-coréens avait pris part aux combats contre les troupes ukrainiennes dans la région de Koursk.
Le président Vladimir Poutine a remercié lundi son homologue nord-coréen Kim Jong Un pour "l'exploit" de ses militaires.