Guerre en Ukraine: au moins cinq morts dans un bombardement russe dans la région de Dnipropetrovsk

Un bombardement mené ce vendredi par l'armée russe a fait au moins cinq morts, dans la région de Dniprpetrovsk, dans le centre-est de l'Ukraine.

Au moins cinq personnes ont été tuées et 23 autres blessées, dont quatre sont dans un état grave, ce vendredi 27 juin dans un bombardement russe sur la ville ukrainienne de Samar, dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), selon un nouveau bilan communiqué par le gouverneur régional.

"Au total, les Russes ont tué cinq personnes" et "on dénombre à ce stade 23 blessés, dont quatre dans un état grave", a indiqué sur Telegram le gouverneur Serguiï Lyssak. Son précédent bilan faisait état de trois morts et 14 blessés dans une "attaque de missile" sur Samar, ayant provoqué notamment "un incendie".

Kiev "prêt" à acheter des systèmes américains de défense antiaérienne

Cette nouvelle frappe meurtrière de l'armée russe intervient deux jours après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky eut répété à son homologue américain Donald Trump, en marge d'un sommet de l'Otan à La Haye (Pays-Bas), être "prêt" à acheter des systèmes américains de défense antiaérienne Patriot, essentiels pour intercepter les bombardements russes.

Mais le dirigeant américain a botté en touche face aux journalistes, indiquant qu'il allait "voir si nous pouvons en fournir certains", mais que les États-Unis avaient "également besoin" de ces systèmes très précis.

Mardi, une frappe russe à Samar, ville de quelque 70.000 habitants avant l'invasion russe, avait déjà fait deux morts et plusieurs blessés, d'après Serguiï Lyssak. Selon des responsables ukrainiens, les précédentes attaques russes près de Samar avaient touché des infrastructures militaires.

Située au nord-est de la grande ville régionale de Dnipro, Samar se trouve à moins de 150 km du front oriental, où l'armée russe pousse face à des forces ukrainiennes en difficulté. Les troupes russes menacent désormais de pénétrer dans la région de Dnipropetrovsk, ce qui serait une première depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

M. H. avec AFP