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"Le cauchemar est terminé": homonyme d'un criminel recherché, un touriste roumain passe un mois en prison avant d'être libéré

Un véhicule de la police italienne (image d'illustration).

Un véhicule de la police italienne (image d'illustration). - Eric Estrade - AFP

Un touriste roumain a passé un mois en prison en Italie en raison de son homonymie avec un criminel recherché. Il a depuis été libéré, a annoncé son avocat, ce vendredi 19 septembre.

Arrêté au premier jour de ses vacances italiennes par les carabiniers qui l'ont confondu avec un criminel recherché, un touriste roumain a passé près d'un mois en prison avant d'être libéré, a rapporté son avocat, ce vendredi 19 septembre, cité par la presse italienne dont le Corriere del Veneto.

"Le cauchemar est terminé", a lancé Ovidiu A., un trentenaire roumain, en sortant jeudi de la prison de Pordenone (nord de l'Italie), raconte le Corriere del Veneto. "Il a enfin pu embrasser sa femme et ses filles", qui l'attendaient depuis le 24 août, jour de son arrestation, s'est félicité son avocat Stefano De Rosa.

Originaire de Iasi, en Roumanie, le touriste était venu passer quelques jours de vacances en famille à Caorle, près de Venise. Mais il a eu la malchance de porter le même nom qu'un autre Roumain condamné à deux ans de prison en Italie pour vol aggravé et recherché par la police.

Une alerte déclenchée

Le nom, enregistré à l'hôtel, a déclenché une alerte et le touriste a été embarqué dès son premier petit déjeuner par les carabiniers. L'avocat a dû batailler pour récupérer les pièces prouvant qu'il s'agissait d'une confusion, car le premier procès pour vol aggravé remontait à 2014 et la condamnation définitive à 2020, a-t-il expliqué à l'AFP.

"Les systèmes informatiques de la police, des carabiniers, du tribunal et de la prison ne sont pas reliés et j'ai dû demander à chacun de me transmettre les documents", a-t-il expliqué. Selon il Corriere del Veneto, le touriste et sa famille devraient rester quelques jours en Italie pour reprendre leurs vacances avant de rentrer en Roumanie.

AV avec AFP