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Espagne

Urdangarin: la fille du roi d'Espagne convoquée devant le juge

Cristina, la fille du roi Juan Carlos, est convoquée devant un juge d'instruction le 27 avril dans une affaire de corruption.

Cristina, la fille du roi Juan Carlos, est convoquée devant un juge d'instruction le 27 avril dans une affaire de corruption. - -

Iñaki Urdangarin, époux de Cristina, la fille du roi d'Espagne, est soupçonné d'avoir détourné plusieurs millions d'euros d'argent public.

Scandale en Espagne: Cristina, la fille du roi Juan Carlos, est convoquée devant le juge d'instruction des Baléares le 27 avril. Le juge l'a mise en cause dans une affaire de corruption dans laquelle est impliquée son mari.

Iñaki Urdangarin, 45 ans, est soupçonné d'avoir détourné plusieurs millions d'euros d'argent public avec son associé via l'institut Noos, une société de mécénat qu'il a présidée entre 2004 et 2006.

L'infante Cristina, dont le nom est apparu récemment dans des courriers transmis à la presse par l'ex-associé d'Iñaki Urdangarin, Diego Torres, sera interrogée sur "un délit de trafic d'influence".

La maison royale "surprise" de cette décision

La Maison royale s'est déclarée "surprise" mercredi par la mise en cause de l'infante Cristina, la fille cadette du roi d'Espagne, qui est appelée à s'expliquer devant un juge dans l'enquête pour corruption qui vise son époux, Iñaki Urdangarin.

Affirmant "un respect total pour les décisions judiciaires", la maison royale exprime toutefois sa "surprise du changement de position du juge" dans sa décision alors qu'il avait refusé de mettre en cause et de convoquer l'infante dans une décision du 5 mars.

Son mari avait cherché à la protéger

Cristina n'avait jusqu'à ce jour jamais été mise en cause dans l'enquête ouverte à la fin 2011, qui mettait en cause son mari Iñaki Urdangarin, un ancien champion de handball de 45 ans reconverti dans les affaires.

Au fil de l'enquête, l'ex-champion olympique avait cherché à protéger la famille royale et notamment son épouse, affirmant que tous avaient été tenus à l'écart de ses activités suspectes.

Mais le scandale s'était brusquement rapproché du cercle royal quand Carlos Garcia Revenga, secrétaire et homme de confiance de Cristina, avait été convoqué par le magistrat instructeur le 23 février.