Cameron créé un département spécial consacré au Brexit

David Cameron le 24 juin 2016. - BFMTV
Quelques jours après le Brexit, les choses commencent à s'organiser outre-Manche. Après le référendum, David Cameron avait annoncé vendredi sa démission qui deviendra effective lorsque son successeur aura été désigné lors du congrès de son parti début octobre. Le parti conservateur a annoncé qu'il sera en place d'ici le 2 septembre, accélérant ainsi le processus de succession.
L'ancien maire conservateur de Londres, Boris Johnson, est devenu le successeur le plus probable à David Cameron. Mais les alliés de David Cameron pourraient soutenir la ministre de l'Intérieur, Theresa May, ou
Dès les prochains jours, ceux qui le souhaitent pourront se déclarer candidats. Les 330 députés conservateurs en choisiront deux et ce sera ensuite aux 150.000 adhérents de la formation de désigner leur chef, qui deviendra automatiquement le chef du gouvernement.
Le gouvernement britannique a annoncé lundi la création d'un département spécial qui va commencer à travailler sur le Brexit. Le nouveau département "mènera un travail intensif sur les réformes nécessitant d'être mises en œuvre afin de fournir des propositions et des avis à un nouveau Premier ministre", a précisé le porte-parole du gouvernement, à l'issue d'une réunion du conseil des ministres de plus de deux heures au 10 Downing Street.
L'Ecosse a "autant de raison de rester dans le Royaume-Uni maintenant qu'il y a 18 mois"
Alors que Londres semble jouer la montre et que les partenaires européens les pressent de mettre en oeuvre la sortie de l'UE, on y verra certainement plus clair sur le calendrier dans l'après-midi. David Cameron doit en effet s'exprimer devant la chambre des députés. Après plus de 72 heures de silence, les premiers mots de David Cameron, seront scrutés de près alors que son parti conservateur est plus que jamais en proie aux divisions et que le pays ne sait pas s'il doit se réjouir ou pleurer de sa rupture avec l'UE.
Le gouvernement a aussi souligné que l'Ecosse avait "autant de raison de rester dans le Royaume-Uni maintenant qu'il y a 18 mois", quand un référendum sur l'indépendance s'est conclu par un "non". "Un nouveau référendum, source de division, est la dernière chose dont l'Ecosse a besoin", a estimé Downing Street.