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Breivik n'étudiera pas à l'université d'Oslo

Anders Breivik voulait étudier les sciences politiques.

Anders Breivik voulait étudier les sciences politiques. - -

Le tueur d'Utoeya avait demandé à étudier par correspondance. Il a été recalé, faute de qualifications suffisantes.

Pas de carte d'étudiant pour Anders Breivik. L'extrémiste de droite norvégien, auteur de l'attentat d'Oslo et de la fusillade d'Utoeya voulait étudier les sciences politiques depuis sa cellule en s'inscrivant à l'université d'Oslo. Il a été recalé, faute d'avoir les qualifications nécessaires, a annoncé l'université ce mardi.

"La conclusion est qu'il n'est pas jugé suffisamment qualifié pour entamer un cursus de sciences politiques", a déclaré le recteur de l'université, Ole Petter Ottersen.

Purgeant une peine de 21 ans de prison --susceptible d'être prolongée-- pour 77 homicides, Breivik avait postulé auprès de l'université pour une place dans ce cursus. Sa candidature a semé le trouble parmi le personnel enseignant. Une lettre lui a été envoyée pour lui expliquer ce refus.

Breivik étudie les maths en prison

En Norvège, les universités sélectionnent les candidats en fonction des notes obtenues aux examens passés à l'issue de l'enseignement secondaire, le niveau d'admission variant d'une année sur l'autre.

Aujourd'hui âgé de 34 ans, Breivik a interrompu sa scolarité dans le secondaire mais, selon son avocate Vibeke Hein Baera, il a commencé à étudier en prison pour relever son niveau scolaire. "Il collectionne les points pour pouvoir étudier à l'université. Il a étudié les mathématiques cet été et il devra certainement étudier d'autres matières pour atteindre le niveau requis", a expliqué Mme Hein Baera.

Le 22 juillet 2011, Breivik avait tué 77 personnes, des adolescents pour la plupart, en faisant exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo puis en ouvrant le feu sur un rassemblement de la Jeunesse travailliste sur l'île d'Utoeya. A plusieurs reprises, il a exprimé l'intention de poursuivre son combat idéologique contre une société multiculturelle.

BFMTV avec AFP