Élections en Allemagne: Mélenchon explique la percée de l'extrême droite par "la politique du centre gauche"

Jean-Luc Mélenchon a mis en cause "la politique du centre gauche" de la coalition allemande sortante, la rendant responsable de "la victoire de la droite dure et la percée de l'extrême droite" aux législatives.

Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a tenu "la politique du centre gauche" de la coalition allemande sortante pour responsable de "la victoire de la droite dure et la percée de l'extrême droite" aux législatives dans ce pays.

"En Allemagne, la politique du centre gauche (...) a produit le désastre habituel: la victoire de la droite dure et la percée de l'extrême droite", a-t-il écrit sur le réseau social X ce dimanche 23 février.

Jean-Luc Mélenchon s'est en revanche félicité du score du parti de gauche radicale allemand Die Linke, à 9% selon les premières estimations. "En s'alignant sur une politique de rupture antiraciste et anti libérale Die Linke double son score et revient sur la grande scène", a-t-il souligné. "Un futur redevient possible."

Wauquiez salue la victoire des conservateurs

La coalition sortante en Allemagne était formée par les sociaux-démocrates (SPD) du chancelier Olaf Scholz, les Verts et les libéraux du FDP. Ils ont été battus par les conservateurs de la CDU et leur allié bavarois CSU, crédités d'un score autour de 29%.

L'Alternative pour l'Allemagne (AfD) pointe en deuxième position en obtenant près de 20%, un score historique pour cette formation d'extrême droite.

A droite, me président des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, a félicité les conservateurs "emmenés par Friedrich Merz pour leur victoire". "Ce score marque le retour de la droite en Allemagne et donne espoir au couple franco-allemand et à l'Europe", a-t-il écrit sur X.

Parlant d'une élection "historique", l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a lui prévenu sur BFMTV que les choix de l'Allemagne "seront déterminants" pour "l'avenir de l'Europe".

A propos du score de l'AfD, il a estimé qu'il s'agissait de "la confirmation de ce que nos voyons depuis plusieurs années en Europe: la progression des partis d'extrême droite et des partis populistes avec un soutien indirect des États-Unis".

F.B. avec AFP