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Espagne: la défense de l’infante Cristina s'en prend à ses accusateurs

L'avocat de l'infante Cristina a demandé sa relaxe, et réclamé des sanctions contre l'accusation. (Photo d'illustration)

L'avocat de l'infante Cristina a demandé sa relaxe, et réclamé des sanctions contre l'accusation. (Photo d'illustration) - JAIME REINA / AFP

Les défenseurs de la soeur du roi d'Espagne, Cristina, jugée pour fraude fiscale, ont plaidé sa totale innocence ce mardi en réclamant même une sanction à l'encontre de l’association anticorruption qui a conduit la princesse au banc des accusés.

L'infante Cristina est jugée depuis janvier à Palma de Majorque, dans les îles Baléares, aux côtés de son mari Iñaki Urdangarin, accusé vedette d'un vaste procès pour détournements de fonds publics. La princesse comparaît comme complice présumée de fraude fiscale, sur plainte du seul collectif Manos limpias (Mains propres), mis en cause par la défense de la princesse, et qui demande huit ans de prison à son encontre. Ni le procureur ni l'administration des Finances n'ont requis de poursuites contre elle.

"Mauvaise foi procédurale"

Alors que le procès touche à sa fin, Cristina était présente ce mardi à l'audience, quand son avocat, Pau Molins, a demandé sa relaxe. Me Molins a déploré ce qu'il a appelé "le maintien obsessionnel des accusations contre l'infante" en assurant que "les preuves apportées au procès avaient complètement discrédité la version factice contenue dans le document d'accusation". Il a en outre demandé que Manos limpias soit condamnée à payer les frais occasionnés par le procès et également sanctionnée, a-t-il dit, pour "sa gravissime témérité, son abus du droit et sa mauvaise foi procédurale".

A.M avec AFP