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Ebola: le journaliste américain de la chaîne NBC News est guéri

Le journaliste américain pourra quitter le Nebraska Medical Center à Omaha pour rentrer chez lui dans le nord-est du pays.

Le journaliste américain pourra quitter le Nebraska Medical Center à Omaha pour rentrer chez lui dans le nord-est du pays. - Eric Francis - Getty images - AFP

Le caméraman américain qui avait contracté le virus Ebola lors d'un reportage au Liberia est complètement guéri, selon les autorités sanitaires. En outre, l'état de santé de l'une des infirmières contaminée au Texas s'améliore.

Soulagement aux Etats-Unis. Le journaliste américain rapatrié d'Afrique de l'Ouest après avoir été contaminé par le virus Ebola n'est plus atteint de la maladie. "Un test sanguin négatif confirmé par les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a montré qu'Ashoka Mukpo n'avait plus de traces du virus dans le sang", communiquait mardi soir les autorités sanitaires.

Le caméraman avait été rapatrié de Monrovia au Liberia où il réalisait un reportage sur l'épidémie pour la chaîne NBC News. L'homme, qui est désormais autorisé à rentrer chez lui dans le Nord-Est des Etats-Unis, n'était pourtant pas en mesure de déterminer l'origine de son infection par Ebola. "J'étais entouré de beaucoup de personnes malades la semaine avant que je tombe malade, raconte-t-il. Je croyais que je gardais suffisamment mes distances et j'aimeras pouvoir savoir exactement ce qui a mal tourné."

L'état de l'infirmière jugé bon

Soigné au Nebraska Medical Center à Omaha, Ashoka Mukpo a passé deux semaines au sein d'une unité spécialisée. "Etre guéri d'Ebola est un sentiment qui rend vraiment humble", témoigne le journaliste. "Trop de personnes ne sont pas aussi chanceuses que moi, je suis très heureux d'être en vie."

Huit personnes, y compris le journaliste, ont été ou sont soignés pour le virus Ebola sur le sol américain. Parmi elle deux infirmières du Texas. Mardi, la clinique des Instituts nationaux de la santé (NIH) a indiqué que la malade allait mieux. "L'état de santé de Nina Pham s'est amélioré et est désormais jugé bon", indique dans un communiqué le NIH. Sa mère, la veille, affirmait que sa fille "restait affaiblie". 

Cette infirmière, ainsi qu'une collègue, avait été contaminée après avoir approché le patient libérien décédé le 8 octobre à l'hôpital de Dallas.

J.C. avec AFP