De Clara Luciani à Cardi B, de nombreuses célébrités condamnent l'invasion de l'Ukraine

Clara Luciani et Cardi B - Bertrand Guay - AFP / Kena Betancur - AFP
Alors que la communauté internationale s'organise pour faire face à l'invasion de l'Ukraine annoncée par la Russie la nuit dernière, de nombreuses célébrités prennent elles aussi la parole. De part et d'autre de l'Atlantique, des artistes apportent leur soutien à l'Ukraine et condamnent l'opération militaire décidée par Vladimir Poutine.
Après des semaines de tensions autour des régions séparatistes prorusses ukrainiennes, le président russe est passé à l'offensive. Kiev a alerté sur l'arrivée de troupes russes aux frontières du pays, et de puissantes explosion ont retenti dans différentes régions ukrtainiennes.
Dans sa story Instagram, la chanteuse Clara Luciani partage une publication du député européen Raphaël Glucksmann:
"Une immense tragédie a commencé cette nuit au coeur de l’Europe, dans cette nation démocratique de 42 millions d’habitants. Des milliers de morts sont à craindre. Ce matin, je pense aux Ukrainiens et Ukrainiennes qui se réveillent sous les bombes et dans la peur."
"Arrêter Poutine. Maintenant.", ajoute en légende l'interprète de Le Reste, sacrée artiste féminine de l'année lors des dernières Victoires de la musique. La chanteuse Angèle a partagé cette même publication dans sa propre story.
Cher et Cardi B montent au créneau
Sentiment partagé par Cardi B. Interpellée sur le sujet par un fan dans un tweet, la rappeuse américaine a donné le fond de sa pensée dans un message sans équivoque:
"J'aimerais que ces dirigeants arrêtent de délirer sur leur pouvoir et qu'ils pensent bien à ceux qui sont réellement affectés (les citoyens), d'autant que le monde entier est en crise. La guerre, les sanctions ou les opérations d'invasions devraient être la dernière chose à laquelle ils pensent."
La chanteuse Cher, de son côté, s'en prend directement à Vladimir Poutine: "Poutine est un despote, un héros de Trump, et s'il en a la possibilité il dévorera les États souverains jusqu'à ce qu'il ressuscite l'URSS", écrit-elle sur Twitter. L'Europe se retrouvera petite et sans protection. La Russie, la Chine, l'Arabie saoudite veulent mettre les États-Unis à genoux et voient une parfaite opportunité. Ils voient de la haine, de la division, de la faiblesse."
Défendre le "petit gamin" face au "grand gamin"
C'est par le biais d'une analogie que le romancier américain Stephen King évoque la situation sans nommer la Russie. Mais il semble se dire favorable à une intervention américaine:
"C'est ce que la plupart d'entre nous ont appris au jardin d'enfants: on ne reste pas la bras croisés pendant qu'un grand gamin frappe un petit gamin", écrit l'auteur de 'Carrie' sur Twitter. "On risque de se prendre un coup ou deux en arrêtant le grand gamin, mais c'est la chose à faire."
Enfin, la chanteuse écossaise Annie Lennox a choisi Instagram pour exprimer son inquiétude: "Maintenant que les tanks, les soldats et les machines de guerre sont aux portes de l'Ukraine... qu'est-ce qui nous attend?", se demande-t-elle:
"Le traumatisme collectif de la douleur, du deuil, de l'angoisse et du désespoir pour des hommes, des femmes et des enfants innnocents? Quel 'prix' doivent payer les gens ordinaires pour la folie cauchemardesque et la brutalité de l'invasion et de la guerre?"
Et de conclure: "J'ai eu le privilège de vivre dans un contexte de 'paix' depuis ma naissance - une décennie après la fin de la Seconde guerre mondiale - 67 ans au total. Je ne prends rien de cela pour acquis, et de fait je considère que la notion de guerre est dun barbarisme inacceptable et répugnant."