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Au Pérou, le pape dénonce la misère des périphéries des grandes villes

Le pape François

Le pape François - ANDREAS SOLARO / AFP

Ce dimanche, au dernier jour de son séjour au Pérou, le pape François a dénoncé la misère urbaine.

Le pape François a dénoncé dimanche, au dernier jour de son voyage au Pérou, la misère des villes où s'entassent des "non citadins" ou "des restes urbains", dont trop d'enfants, en lançant un appel à la solidarité. Lors d'une messe célébrée devant 1,3 million de fidèles (selon les autorités locales) sur une base aérienne de Lima, juste avant de quitter le pays, le pape argentin a constaté: "il y a un très grand nombre de 'non citadins', des 'citadins à moitié' ou des 'restes urbains', qui gisent au bord de nos chemins, qui vont vivre dans les périphéries de nos villes sans les conditions nécessaires pour mener une vie digne".

"Il est douloureux de constater que, très souvent, parmi ces 'restes urbains' on distingue des visages de beaucoup d'enfants et d'adolescents. On distingue le visage de l'avenir", a-t-il ajouté.

La ville, un "lieu de l'indifférence" 

Pour le pape, les villes sont "un lieu de l'indifférence, qui nous transforme en des personnes anonymes et sourdes vis-à-vis des autres, qui nous font devenir des êtres impersonnels au coeur insensible". "Que l'avilissement soit surmonté grâce à la fraternité, l'injustice vaincue par la solidarité et la violence réduite au silence par les armes de la paix", a-t-il exhorté dans son homélie.

François reprend ici beaucoup d'expressions de son encyclique Evangelii Gaudium (La joie de l'Evangile), un document écrit de sa main qui critique vivement le système économique mondial.

R.V. avec AFP