Attentat d'Istanbul: la Maison Blanche dénonce une attaque "horrible"

Enterrement d'une des victimes de l'attaque terroriste à Istanbul. Dans la religion musulmane, l'inhumation d'un défunt doit avoir lieu le plus rapidement possible. - OZAN KOSE / AFP
Dans la nuit de samedi à dimanche, une boite de nuit d'Istanbul a été la cible d'une attaque terroriste. Bilan: au moins 39 morts et 65 blessés. Dans le monde, cette attaque a suscité une vague de réactions indignées. Devant quelque 50.000 fidèles rassemblés place Saint-Pierre pour l'occasion, le souverain pontife a exprimé sa tristesse face à ce nouvel attentat.
"Malheureusement, la violence a encore frappé dans cette nuit de voeux et d'espoir", a déploré le pape François. "Triste, j'exprime ma proximité avec le peuple turc" ajoutant qu'il priait pour "les nombreux victimes et blessés".
Une attaque "horrible" pour la Maison Blanche
La Maison Blanche a ainsi condamné une "horrible" attaque.
"De telles atrocités perpétrées sur des innocents venus pour la plupart célébrer le Nouvel An soulignent la sauvagerie des assaillants", a déclaré Ned Price, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.
De son côté, le président russe, Vladimir Poutine, a dénoncé un "crime cynique". "Il est difficile d'imaginer crime plus cynique que de tuer des civils pendant la célébration du Nouvel An. Nous avons tous le devoir de combattre avec détermination les agressions terroristes", a affirmé le président russe dans un message de condoléances à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.
Hollande condamne "avec force et indignation" cet attentat
En France, François Hollande a condamné "avec force et indignation" cet attentat.
"La France exprime sa solidarité avec la Turquie dans cette épreuve et poursuivra impitoyablement la lutte contre ce fléau avec ses alliés", a poursuivi la présidence.
Le Premier ministre a quant à lui apporté son soutien au peuple turc, via Twitter.
Les candidats pour 2017 ont réagi eux aussi
Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, a lui aussi exprimé sa "solidarité avec le peuple turc". Les candidats à la primaire de la gauche ont aussi apporté leur soutien à la Turquie.
Dans un communiqué, le candidat LR, François Fillon a dénoncé un "acte odieux et lâche".