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Attentat au camion bélier de Stockholm: l'accusé plaide coupable à l'ouverture du procès

L'attaque au camion bélier dans un quartier très fréquenté de Stockholm

L'attaque au camion bélier dans un quartier très fréquenté de Stockholm - AFP

L'auteur présumé de l'attentat au camion bélier à Stockholm en avril dernier, Rahmat Akilov, a plaidé coupable ce mardi dès l'ouverture de son procès.

L'auteur présumé de l'attentat au camion-bélier qui a fait cinq morts en avril 2017 à Stockholm, un demandeur d'asile ouzbek radicalisé, a plaidé coupable d'acte terroriste ce mardi à l'ouverture de son procès.

Rahkmat Akilov "accepte la prison à vie"

Rakhmat Akilov "a volé le camion et l'a conduit" en le lançant sur les passants d'une grande rue piétonne commerçante de la capitale suédoise le 7 avril 2017, a déclaré son avocat, Johan Eriksson.

"Il a tué cinq personnes et en a blessé physiquement dix autres" dans le dessein "de contraindre la Suède à suspendre sa participation à la coalition contre l'Etat islamique", a ajouté l'avocat, précisant que son client acceptait d'être condamné à la prison à vie puis expulsé, comme le demandera le ministère public.

Rakhmat Akilov avait prêté allégeance à Daesh la veille de la tragédie, mais l'organisation terroriste n'a jamais émis de revendication. Seul mis en cause par la justice suédoise à ce stade, il avait eu de multiples contacts téléphoniques, sur des messageries cryptées, avant, pendant et après l'attentat avec des personnes non identifiées.

Ses conversations téléphoniques présentées

L'accusation a présenté ce mardi la liste de ces conversations sur les services WhatsApp, Telegram, Facebook et Zello, retrouvées sur ses téléphones portables.

Sur 209 échanges, 16 sont directement "intéressants" selon le ministère public, en particulier sur Zello où Rakhmat Akilov a joint des interlocuteurs utilisant des pseudonymes (Muovia Regari, Abu Aisha, Muhammad, Abu Fotima, etc.) dans le cadre d'un forum intitulé "Voie vers le califat islamique". A plusieurs interlocuteurs, l'accusé avait expliqué vouloir "écraser des infidèles".

M. F. avec AFP