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Thaïlande

Affrontements Cambodge-Thaïlande: les pourparlers de paix ont débuté en Malaisie

Des soldats de l'armée de Thaïlande photographiés à bord de véhicules blindés sur une route de la province de Chachoengsao, le 24 juillet 2025.

Des soldats de l'armée de Thaïlande photographiés à bord de véhicules blindés sur une route de la province de Chachoengsao, le 24 juillet 2025. - LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP

Les échanges de tirs, notamment d'artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis le 24 juillet dernier et la reprise des hostilités entre les deux pays, au moins 35 morts et provoqué le déplacement d'environ 200.000 personnes.

Des pourparlers ont débuté ce lundi 28 juillet en Malaisie entre la Thaïlande et le Cambodge en vue de parvenir à un cessez-le-feu alors que des affrontements meurtriers font rage à la frontière entre les deux pays depuis cinq jours, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai et le Premier ministre cambodgien Hun Manet ont entamé des entretiens sous l'égide du dirigeant malaisien Anwar Ibrahim à sa résidence dans la capitale administrative Putrajaya.

La Chine a déclaré lundi saluer les initiatives visant à une désescalade dans les affrontements meurtriers entre les deux pays.

"Nous appelons les deux parties à privilégier les intérêts communs de leurs peuples, à valoriser un esprit d'harmonie et de bon voisinage, à faire preuve de retenue et de modération, ainsi qu'à oeuvrer au plus vite pour un cessez-le-feu et pour la cessation des hostilités", a indiqué devant la presse Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

200.000 déplacés et au moins 35 morts

La Thaïlande et le Cambodge s'opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l'Indochine française, mais la région n'avait plus connu de tel épisode de violences depuis 2011.

Les échanges de tirs, notamment d'artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 35 morts et provoqué le déplacement d'environ 200.000 personnes.

Bangkok et Phnom Penh s'accusent mutuellement d'avoir ouvert les hostilités et de tenir un double langage, chaque camp ayant exprimé sa volonté de rétablir la paix, sans joindre les actes à leur parole jusque-là, malgré les incitations de leurs principaux partenaires internationaux.

A. La. avec AFP