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Russie

Ukraine: Poutine retire ses troupes situées à la frontière

Photo d'illustration. L'armée russe en plein exercice militaire.

Photo d'illustration. L'armée russe en plein exercice militaire. - -

Par ailleurs, le Kremlin a demandé à l'armée ukrainienne le retrait "immédiat" de ses troupes dans l'est du pays. Vladimir Poutine avait stationné chars et soldats, jusqu'à 40.000 hommes selon les Occidentaux, à la frontière entre les deux pays.

Les tensions sont-elles en train de s'apaiser ou s'agit-il d'une nouvelle étape dans la guerre des mots? Le président russe Vladimir Poutine a ordonné ce lundi la fin des manœuvres militaires à ses troupes postées depuis plus de deux mois à proximité de la frontière avec l'Ukraine avant de demander à Kiev de retirer "immédiatement" ses effectifs mobilisés dans l'est de l'Ukraine.

"Vladimir Poutine a donné l'ordre au ministre de la Défense de rappeler les troupes dans leurs garnisons (...) en raison de l'achèvement des exercices", a indiqué le Kremlin, cité par les agences. En Ukraine, "la Russie appelle à mettre fin immédiatement à l'opération répressive et aux violences, ainsi qu'au retrait des troupes", a également déclaré le Kremlin, en référence à l'opération "antiterroriste" lancée le 13 avril par l'armée ukrainienne.

Selon l'ONU, près de 130 personnes, soldats, séparatistes et civils, ont été tuées dans les violences au cours de cette opération.

Une situation préoccupante

Ces annonces interviennent alors que l'Ukraine, ancien pays de l'Union soviétique, traverse depuis plusieurs mois une grave crise, et que la Russie en a profité pour annexer, en mars dernier, la Crimée, majoritairement russophone.

Face à la poussée indépendantiste à l'est de l'Ukraine, elle aussi russophone dans sa grande partie, Vladimir Poutine avait stationné chars et soldats, jusqu'à 40.000 hommes selon les Occidentaux, à la frontière entre les deux pays. Suscitant la crainte d'une invasion aux yeux de la communauté internationale. La semaine dernière, déjà, Poutine avait affirmé que ses troupes avaient reculé. Mais les États-Unis avaient souligné n'avoir pas de preuves de mouvements "pour l'instant".

Jé. M. avec AFP