L'Ukraine dit avoir procédé à un échange de 86 de ses militaires avec la Russie

Les autorités ukrainiennes ne précisent pas combien de militaires russes ont été reçus en échange. Des échanges de militaires et de prisonniers ont déjà été effectués depuis le début du conflit.

L'Ukraine a annoncé ce vendredi avoir procédé à un échange de 86 de ses militaires contre des Russes, sans préciser le nombre de ces derniers.

"Un échange vient d'avoir lieu, 86 militaires ukrainiens dont 15 femmes sont déjà en sécurité", a indiqué sur Telegram le chef adjoint de l'administration présidentielle ukrainienne Kyrylo Tymochenko.

Des échanges de ce genre ont déjà eu lieu entre les deux parties depuis le début du conflit. La semaine passée, onze marins civils russes, rescapés d'un navire ayant coulé en mer Noire près d'Odessa, avaient été envoyés en Russie contre le retour en Ukraine de 19 marins civils capturés par les Russes.

"Je confirme l'information concernant l'échange de dix militaires russes détenus sur le territoire ukrainiens contre dix militaires ukrainiens. Et il y a également eu un échange de marins civils russes contre des marins civils ukrainiens", avait déclaré la déléguée russe aux droits humains auprès du Kremlin, Tatiana Moskalkova.

Plusieurs échanges de prisonniers

Par ailleurs, un échange de prisonniers avait également eu lieu entre la Russie et l'Ukraine, selon la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk qui l'avait annoncé sur Facebook.

"En échange de dix occupants capturés, nous avons récupéré dix de nos militaires", avait-elle écrit, affirmant qu'il s'agissait du "premier véritable échange de prisonniers de guerre" avec la Russie depuis le début de son offensive en Ukraine.

Un peu plus tôt, le ministère russe des Affaires étrangères avait affirmé que deux échanges avaient déjà été organisés depuis le début de l'invasion russe, sans toutefois préciser leurs dates ni le nombre de prisonniers concernés.

La vice-Première ministre ukrainienne a accusé les soldats russes de torture, et promis qu'ils devraient répondre de leurs actes devant la justice internationale.

J.D. avec AFP