JO de Sotchi: avant son départ pour l'espace, la flamme olympique s'éteint

Symbolique. La torche olympique est arrivée ce dimanche à Moscou, en provenance de Grèce. En arrivant au Kremlin, celle-ci s'est éteinte...

Tout un symbole. La flamme olympique, allumée le 29 septembre à Olympie, a été accueillie en grande pompe ce dimanche en Russie pour les JO de Sotchi qui doivent avoir lieu du 7 au 23 février 2014.

Arrivée à l'aéroport de Moscou, elle a été accueillie sur fond de musique militaire et escortée par 31 véhicules jusqu'au centre-ville.

Après la cérémonie officielle d'allumage de la flamme sur la place Rouge par le président Vladimir Poutine, des athlètes ont entamé un relais en direction du Kremlin. Et là... la flamme s'est éteinte.

Le deuxième relayeur, le nageur soviétique d'origine arménienne Shavarsh Karapetyan, a poursuivi sa course tout en appelant les organisateurs à la rescousse. Un responsable est alors venu rallumer le flambeau avec un briquet.

65.000km et une visite dans l'espace

La flamme doit parcourir, dès ce lundi, plus de 65.000km, à travers les 83 régions de Russie, portée par plus de 14.000 relayeurs. Elle fera même une étape dans l'espace, à bord de la Station spatiale internationale (ISS), du 7 au 11 novembre, avec une sortie dans l'espace le 9 novembre.

"Toutes les torches ont été soumises à de nombreux tests et resteront allumées quelle que soit le vent" sur le parcours, a assuré le président du comité d'organisation, Dmitri Tchernychenko qui a tenté de minimiser l'extinction de la flamme. "Je n'attacherais pas trop d'importance à ce qui s'est passé et j'appelle la population à ne pas y prêter attention", a-t-il déclaré.

L'incident a pourtant été largement commenté sur les réseaux sociaux, notamment par les opposants russes de Poutine et par les organisations non-gouvernementales comme Amnesty International qui lance ce lundi une campagne mondiale pour dénoncer les violations des droits de l'homme en Russie.

Des défenseurs des droits de l'homme et de la cause homosexuelle ont même appelé au boycott des JO de Sotchi pour protester contre une récente loi russe interdisant la "propagande" homosexuelle devant mineurs, passible de prison, un texte à la formulation vague qu'ils jugent discriminatoire, critiqué dans de nombreux pays.

V.D. avec AFP