Guerre en Ukraine: la France prévoit d'envoyer de nouveaux canons Caesar aux forces de Kiev

Les obusiers étaient au départ prévus pour être envoyés au Danemark. Ils devraient finalement revenir à l'Ukraine pour soutenir son combat face à la Russie.

De nouvelles livraisons en vue? La France prévoit d'envoyer de nouveaux canons Caesar à l'Ukraine dans le cadre du conflit qui l'oppose à la Russie, rapporte Le Monde ce samedi.

Le journal précise que les détails techniques sont "en cours de finalisation", mais qu'un accord de principe a déjà été trouvé. L'Élysée et le ministère n'ont pas souhaité réagir, selon le média.

Le nombre de canons envoyés n'est pas encore précisément connu; il se situerait entre 6 et 12, alors que l'Ukraine en réclame 15.

Des canons prévus au départ pour le Danemark

Ces obusiers seront prélevés sur une commande prévue au départ pour le Danemark, selon le quotidien. Elle portait sur 15 canons en 2017, avant d'être revue à la hausse deux ans plus tard avec l'ajout de 4 autres canons demandés.

Le Danemark aurait donné son accord à cette réduction de commande, alors que certains des canons demandés ne rempliraient pas tout à fait le cahier des charges danois.

Une façon d'éviter de prélever à nouveau des canons dans la réserve dont dispose l'armée française comme cela a déjà été fait depuis le début du conflit.

18 canons déjà envoyés

Cette livraison d'importance intervient, alors que Kiev ne cesse de réclamer un renforcement de l'aide militaire de la part des pays occidentaux et que l'Ukraine a réussi à entrer dans la ville de Lyman, dans la région du Donestk, prise par les Russes au printemps.

Début septembre, L'Opinion annonçait pour sa part que Paris prévoyait d'envoyer des TRF1, prédécesseurs des canons Caesar et plus utilisés par l'armée française, à l'Ukraine.

Depuis le début du conflit, 18 canons Caesar ont été envoyés par la France à l'Ukraine pour la soutenir dans son combat face à Moscou. Ils ont été cette fois prélevés sur les stocks de l'armée de Terre.

Le ministre des Armées Sébastien Lecornu avait fait part début septembre de sa volonté d'accélérer la production d'armes et de s'adapter à "l'économie de guerre".

J.D.