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Guerre en Ukraine: des malades et blessés ukrainiens vont être transférés vers des hôpitaux français

Extrait d'une vidéo fournie par la police ukrainienne le 9 mars après une frappe russe contre un hôpital pédiatrique à Marioupol, en Ukraine.

Extrait d'une vidéo fournie par la police ukrainienne le 9 mars après une frappe russe contre un hôpital pédiatrique à Marioupol, en Ukraine. - Handout © 2019 AFP

"Nous nous mobilisons pour pouvoir récupérer et transférer depuis la Pologne notamment des enfants atteints de cancers", a déclaré Olivier Véran ce mercredi. Les premiers patients devraient arriver en France sous 24/48h selon lui.

Les ministres de la Santé de l'Union européenne ont discuté mardi de la nécessité de "renforcer la coordination européenne pour accepter dans nos pays respectifs des malades et des blessés en provenance d’Ukraine qui transitent par la Pologne", a expliqué Olivier Véran ce mercredi matin sur France Info.

Outre la dangerosité de la guerre en cours pour des patients ukrainiens, le ministre de la Santé ukrainien Viktor Liashko a fait état lors de cette réunion "de 30 établissements de santé bombardés, de sept hôpitaux rayés de la carte", rapporte Olivier Véran. Plusieurs médecins ont également trouvé la mort.

En ce sens, la France va accueillir des patients ukrainiens sur son sol.

Accueil d'enfants atteints de cancers

"Nous nous mobilisons pour pouvoir récupérer et transférer depuis la Pologne notamment des enfants atteints de cancers", a déclaré le ministre de la Santé. "Sous 24/48h, les premiers enfants ukrainiens en provenance de Pologne devraient arriver en France".

Interrogé sur le nombre de places libérées pour cet accueil, il a déclaré que la France et l'Europe feraient "en sorte qu’aucun malade, aucun blessé issu d’Ukraine ne soit sans solution (...) nous en accueillerons autant qu’il le faudra, nous libérerons autant de place qu’il le faudra."

D'autre part, il a rappelé que l'Union européenne avait fourni des "tonnes de matériel médical, de médicament, de support, de sang, d’iode" à l'Ukraine, "et nous continuerons à le faire".

Salomé Vincendon
Salomé Vincendon Journaliste BFMTV